Que peut-on attendre de la Démocratie Chrétienne ?

« Au carrefour des droites, Paul-Marie Coûteaux rejoint Jean-Frédéric Poisson et le Parti Chrétien-Démocrate pour souligner l’urgence d’une restauration souverainiste en ses trois piliers, celle de la Nation vis à vis des empires et des hégémonies extérieures, celle de l’Etat face aux féodalités intérieures et aux communautarismes, singulièrement l’Islamisme, et par-dessus tout la souveraineté de la civilisation et de la culture françaises face aux barbaries qui surgissent sous de multiples formes – une civilisation dont le cœur est la chrétienté, et qui ne peut sans elle retrouver tout son sens dans le monde déchiré qui ruine jusqu’à l’humanité de l’Homme ». (communiqué du PCD)
Voilà un beau discours qui dénonce, indirectement, l’oligarchie mondialiste. Mais, contrairement à ce discours, cette dernière possède un organe politique de direction et est tout le contraire d’une multitude floue « d’empires et d’hégémonies extérieures ».

Le PCD n’ose pas dénoncer l’ennemi

De plus, le PCD s’inscrit pleinement dans le jeu électoral, ce qui fait de lui une potiche de plus dans cette vaste comédie qui fait croire aux Français qu’un changement peut s’opérer par cette voie. Ainsi le PCD choisit d’être sourd à la voix des 75% de Français qui ne font plus confiance ni à l’Etat, ni à la république et à celle des 88% d’entre eux qui rejettent catégoriquement les partis politiques (sondage paru en 2014 dans Valeurs Actuelles).

Il n’y a rien à attendre du PCD

En outre, le PCD se range dans la famille des chrétiens démocrates à laquelle appartient le parti d’Angela Merkel, on ne peut plus mondialiste. Quand les chrétiens dénonceront-ils cette mascarade ?
Malheureusement, l’histoire se répète depuis un siècle. « En 1891, le pape Léon XIII prône une ouverture de l’Église sur la société dans son encyclique Rerum Novarum. C’est dans la brèche ouverte par cette politique de ralliement de l’Église à la République que naît, en 1894, Le Sillon, et la revue du même nom, créée par Paul Renaudin, puis dirigée par Marc Sangnier.
D'abord journal philosophique, le Sillon devient à partir de 1899 un vaste mouvement destiné à réconcilier les ouvriers et le christianisme et il rassemble jusqu'à 25 000 personnes. À cette époque, le Sillon bénéficie de l'appui du pape Pie X et de l'épiscopat français. Cependant le mouvement est de plus en plus critiqué, notamment parce qu’il affirme l’autorité des chrétiens sur l’Église et non celle du pape et des évêques. Le Sillon est finalement condamné par la lettre pontificale du 25 août 1910 Notre charge apostolique et, accusé de « modernisme social », le mouvement se dissout de lui-même ». (Wikipédia)

Il n’y a rien à attendre de toute forme de démocratie chrétienne

En fait, les politiciens qui animent ce type d’organisation prétendument chrétienne sont, objectivement, des alliés du mondialisme puisqu’ils détournent le peuple français des véritables solutions qui permettraient de sortir du règne de l’Argent.

Remettons sur son trône un roi très chrétien !

Plus...