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LE BONHEUR DE L'INÉGALITÉ

Au fait, d’où vient ce principe d’égalité ? De la révolution française. C’était surtout un slogan destiné à faire tomber ceux que les révolutionnaires (une minorité) estimaient privilégiés. En fait, ils voulaient surtout prendre leur place.
C’est pourquoi, comme dit le titre un peu provocateur de cet article, le bonheur est dans le respect de l’inégalité entre les hommes. Tout le monde sait que les hommes ne sont pas égaux. C’est une loi de la nature. Donc respectons cette loi naturelle et il y aura moins de frustration.
Le Roi était le justicier de son royaume. Toutefois, la multiplication des procès l’a forcé à déléguer son pouvoir aux juges (des juristes spécialisés), qui disposaient de ce fait d'un pouvoir judiciaire délégué, d'où l'institution des Parlements (un par province).
Tous les Parlements possédaient quatre chambres : a) la Grande Chambre (c'est le lieu où viennent les procès, les avocats les plaident ; elle prononce les arrêts définitifs) ; être conseiller à la Grande Chambre était une mission prestigieuse ; b) la chambre d’enquête ; c) la chambre des requêtes ; d) la chambre de la Tournelle, celle qui mène des enquêtes criminelles. Chaque chambre possédait un président, ainsi que des greffiers, des commissaires de chambres et d’autres fonctions.
Le Roi est avant tout un juge. Ses missions de guerrier et de législateur découlent de cette mission, affirmée au moment du sacre. Elle est symbolisée par la main de justice. Toutefois, pour que la volonté du Roi (homme en char et en os) ne soit pas surprise, il était utile pour lui de s'entourer d'avis des sages. C’est pourquoi le Roi de France gouvernait par les Conseils.
A la fin du XVème siècle, le Roi instaure le grand Conseil, chargé de gérer les affaires générales comme les contentieux avec les magistrats et des requêtes des personnages importants. Il était toujours présidé par le chancelier. Les premiers présidents et le procureur général du parlement de Paris étaient les membres de ce conseil.
Venaient ensuite les ducs et pairs de France qui étaient membres de droit du Parlement (ce droit est issu du droit de conseil féodal, tous les barons de France doivent conseiller le Roi) ; les grands barons et les évêques, ainsi que les cardinaux l’étaient aussi en vertu du même droit.
L’état moderne est un État de domination, il n'est pas nécessairement soumis au bien commun, puisqu’il a ses propres fins, définies par les hommes. Tandis que la royauté traditionnelle voit en Roi non un dominateur, mais un père de famille de par la nature de sa mission dans laquelle il est fortement invité à protéger les libertés de ses sujets. La royauté traditionnelle est ordonnée à une fin à lui supérieure, ce qui crée un climat très favorable de respect du droit des familles, des particuliers, des corps intermédiaires. Le Roi dans cette monarchie réellement de droit divin, est soumis au respect de l’ordre voulu par Dieu.
Les lois du Prince ne peuvent altérer ni changer les lois de la nature, en conséquence le Roi lui-même est soumis à ces lois naturelles et voulues par Dieu ; de cette soumission dépend la soumission des citoyens aux lois et le respect des lois.
POUR UN ROI TRES CHRETIEN
Pendant treize siècles, le plus ancien royaume d’Europe, la France, fut dirigé par un Roi surnommé « très chrétien » . Pourquoi ?
Après le baptême de Clovis par l’archevêque de Reims, Saint Rémi, celui-ci laissa un testament indiquant clairement que la vocation de la France était d’abord de défendre la foi chrétienne ; si elle y répondait par ses actions, elle réussirait toutes ses entreprises, mais si elle montrait de l’hostilité vis-à-vis de l’Eglise, elle serait rudement châtiée. L’histoire de la France n’a fait que confirmer cette prédiction. Notamment, depuis 1789 et ses droits de l’homme sans Dieu, ne voit-on pas les catastrophes se succéder, les guerres devenir de plus en plus meurtrières et les régimes politiques être renversés les uns après les autres? A l’inverse, quand nous avons eu un saint roi comme Louis IX (précédé par plusieurs autres qui, avec moins de qualités, avaient vigoureusement défendu la chrétienté), la France a connu un très grand siècle de prospérité dont nous pouvons encore admirer certains effets, comme nos cathédrales.
Tous nos rois savaient que le vrai Roi de France était le Christ et qu’ils n’étaient que leur lieutenant : Jeanne d’Arc l’a fait acter devant notaire par Charles VII, Louis XIV lui-même l’a proclamé. En conséquence, vis-à-vis de son peuple, le roi avait des pouvoirs d’autorité temporelle et des responsabilités spirituelles ; il ne devait pas prendre des décisions politiques contraires à la morale chrétienne.
Le principal combat des rois a été leur lutte contre les pouvoirs féodaux d’abord puis contre les puissances financières (ex : Louis XIV contre Fouquet). Mais ils n’ont pas su stopper la dérive individualiste de la bourgeoisie influente et d’une partie de l’aristocratie.
POUR L’AVENIR :
La nécessité de tourner le dos à cette société devenue mondialiste qui nous mène aux pires catastrophes devient évidente. En remplacement, il faut :
- un roi , muni de pouvoirs d’autorité puissants, y compris militaires
- des corps intermédiaires représentatifs (familles, métiers, professions, communes)
- des lois imprégnées d’esprit chrétien
L’autorité du roi vient en aide à la faiblesse humaine et va jusqu’à écarter les obstacles à la vie surnaturelle de ses sujets : il est le garant des libertés. Loin des idéologies, il convient de retrouver le réalisme chrétien, c’est-à-dire souder le naturel et le surnaturel, le temporel et l’éternel.
C’est ce qu’on appelle la « monarchie institutionnelle », dans laquelle le roi, par son sacre, détient son pouvoir de Dieu et la constitution lui est soumise, à l’opposé des « monarchies constitutionnelles », dans lesquelles le pouvoir du roi est déterminé par la constitution. Ce sont ces dernières qu’on rencontre en Espagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, etc. Mais c’est seulement dans les premières qu’on peut dire que le roi est le lieutenant de Dieu sur terre.
Après le temps de la justice (menaces monétaires, économiques, islamiques, sociales) viendra le temps de la miséricorde et du retour de la France à sa vocation première :
AVOIR UN ROI TRES CHRETIEN
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