L'Eglise catholique romaine est en pleine hérésie

Avant d’entrer dans le vif du sujet, d’aucuns poseront la question : « pourquoi vous focalisez-vous sur l’Eglise ? ». C’est une bonne question. Si, depuis quelque temps déjà, nous parlons beaucoup de l’Eglise, c’est pour deux raisons : l’une que l’on pourrait qualifier d’interne, et l’autre d’externe.
La raison « interne », c’est le fait que les premiers, en France, à souhaiter le retour du roi sont évidemment les chrétiens, puisque le roi est « le lieutenant de Dieu sur terre ». La deuxième évoque le contexte politique français et même international, à savoir que la seule alternative cohérente au règne diabolique de la franc-maçonnerie et des puissances financières ne peut être qu’un régime politique chrétien.
Or, pour que les chrétiens redeviennent une force d’opposition au mondialisme, il faut qu’ils se « convertissent ». Nous entendons par là la rupture d’avec Vatican II, qui séduit non seulement les membres de l’Eglise conciliaire mais même des orthodoxes. C’est en fait la chrétienté qu’il faut reconstruire. Aussi avons-nous identifié 4 critères :
1.Le Concile Vatican II promeut la « liberté religieuse », ce qui consiste à mettre toutes les religions sur le même plan. C’est antagonique avec la parole du Christ : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6). Il faut donc choisir entre Vatican II et Jésus.
2.Le pape François, à peine élu, s’est précipité à Lampedusa pour montrer son adhésion à la politique migratoire mondialiste. C’est en contradiction avec les commandements de Dieu : « Lorsque Yahvé ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, des nations nombreuses tomberont devant toi. (…) Tu ne concluras pas d’alliance avec elles, tu ne leur feras pas grâce. Tu ne contracteras pas de mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, ni ne prendras leur fille pour ton fils. Car ton fils serait détourné de me suivre ; il servirait d’autres dieux ; et la colère de Yahvé s’enflammerait contre vous et il t’exterminerait promptement. » (Deut. 7, 1-4). Il faut donc choisir entre le pape François et les commandements de Dieu.


3.Le pape François vient de décider qu’il fallait bénir les mariages homosexuels. Or il est écrit : « C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; les hommes de même, abandonnant les rapports naturels avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, commettant l'infamie d'homme à homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement ».  (Rom. 1, 26-27). Là encore, il faut choisir entre le pape François et Saint Paul.
4.Dans une allocution récente, le pape François a laissé entendre que l’enfer pouvait être vide. C’est en contradiction avec la parole du Christ : « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait. Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle » (Matt. 25, 45). Il faut choisir entre le pape François et Jésus.
Si l’interlocuteur demande quelle alternative nous proposons, nous lui répondons qu’il faut prier pour que soit élu un nouveau pape.


Ajoutons à cela une dérive couramment pratiquée. A la demande d’un pharisien voulant savoir quel est le plus grand commandement, Jésus répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Matt. 22, 36-40). Or, bien souvent dans les homélies, on oublie le premier et on ne retient que le second, qui se résume parfois à un appel à la charité, aux actions humanitaires. Ou, tout simplement, en faisant appel à changer son comportement personnel. C’est comme si on oubliait le Père en ne s’intéressant qu’au Fils. Ce qui veut dire qu’on oublie l’Ancien Testament, dans lequel Dieu le Père s’adresse à un peuple, pour ne garder que le Nouveau Testament, dans lequel Dieu le Fils s’adresse à la personne.

C’est très bien, mais pourquoi oublier l’AT ? Parce que « s’adresser à un peuple », c’est faire de la politique. Prenons l’exemple de Jonas : il rencontre le roi de la ville de Ninive en lui demandant, à lui et à son peuple, de se repentir, autrement dit, pour employer un langage moderne, de changer de politique. C’est pourquoi on doit parler d’hérésie : il y a une double dérive : on oublie le Père pour mettre en valeur le Fils, et on oublie le Fils pour mettre en valeur la charité.

Non à Vatican II. Revenons à Saint Thomas d’Aquin

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