La république a été créée sur un mensonge

Ce mensonge, c’est la non-existence de Dieu. C’est la raison même de la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. C’est la raison officielle, mais la vraie raison, qui n’est jamais formulée, est la volonté des francs-maçons - qui ont manipulé le peuple pour provoquer la révolution - de détruire le christianisme. Reprenons ces éléments un à un.
Depuis des siècles, les scientifiques se sont affrontés pour savoir quelle était l’origine de l’univers. Il y a deux – et deux seulement – réponses possibles : ou bien il y a eu un créateur qui, à partir de rien, a créé l’univers (métaphysique dualiste, qui distingue le créateur et la création) ; ou bien le créateur fait partie de la création, ce qui veut dire que l’univers se créé lui-même (métaphysique moniste, qui fusionne le créateur et la création).
Aujourd’hui, et ce depuis le milieu du XXème siècle, tous les scientifiques, qu’ils soient athées ou croyants, reconnaissent le bienfondé de la métaphysique dualiste, c’est-à-dire qu’il y a une intelligence supérieure qui a créé l’univers, que les athées appellent « dieu » tandis que les chrétiens l’appellent Dieu. Le simple bon sens nous fait deviner que la deuxième théorie est complètement erronée : 1) comment peut-on, scientifiquement, imaginer que l’univers va prendre sur sa propre matière – ou son énergie, qui est une autre forme de la matière – pour se créer soi-même ? C’est loufoque ; 2) pour les chrétiens, il y a une deuxième raison : la métaphysique moniste, ce n’est rien d’autre que du panthéisme, ce que l’Eglise a toujours condamné. Remarquons au passage que c’est ce qui distingue le judaïsme et le christianisme des autres religions : elles sont toutes monistes.

La négation de Dieu marque le caractère satanique de la république

Pour traiter la question jusqu’au bout, il faut répondre aux athées et aux déistes qui objecteront en disant : « bien, nous ne pouvons pas contester ce processus de création de l’univers, mais le dieu dont vous parler c’est le « grand horloger » de Voltaire. Et bien non. Le « dieu » en question, c’est le Dieu de la Bible. En effet le prophète Isaïe a décrit en détail certains aspects de la passion du Christ. Or il vivait six cents ans avant le Christ. Il a donc fallu que quelqu’un, Dieu, le lui souffle dans l’oreille. Et il y a de nombreux exemples de cette nature dans l’Ancien Testament. Cela veut dire que les hommes qui ont écrit la Bible étaient inspirés par Dieu. A travers eux, c’est donc la Parole de Dieu qui s’exprime.
En résumé – et c’est ce qui nous intéresse – c’est là, et pas ailleurs, que se trouve la frontière entre croyants et incroyants. Le message de Dieu étant une réalité incontournable, c’est à chacun de décider s’il veut ou non établir une relation personnelle avec Dieu. C’est ce qu’on appelle la foi. Rappelons que la racine du mot « religion » est « relier ». C’est comme le code de la route : il existe, cela ne peut être contesté, mais c’est à chacun – à ses risques et périls – de décider s’il l’observe ou pas.

Revenons à la république. Elle s’est bâtie, comme nous venons de le voir, avec l’objectif de détruire le christianisme. Cela explique pourquoi le christianisme est la religion la plus persécutée au monde : on compte, en 2023, 350 millions de chrétiens persécutés dans un grand nombre de pays. Cela permet de comprendre – ce que l’histoire officielle ne dit pas – que, depuis deux mille ans, l’origine profonde de toutes les guerres, c’est la haine du christianisme. Ses ennemis ont une des deux motivations suivantes, voire les deux : une concurrence spirituelle insupportable et la volonté de récupérer les biens de l’Eglise.

Le grand conflit bimillénaire est la lutte à mort entre catholiques et leurs ennemis

Contrairement à ce que raconte l’histoire officielle, sous la royauté en France, les gens étaient beaucoup plus libres qu’aujourd’hui et leurs conditions de vie étaient bien supérieures à celles des pays avoisinants, ce que les aristocrates français ont constaté avec étonnement lorsqu’ils ont fui la France. Quant à la crise économique qui a précédé la révolution, elle a été provoquée par les francs-maçons pour justifier la révolution.
Ayant chassé le christianisme, les révolutionnaires ont dû inventer une autre religion, car ils se sont aperçu qu’aucun peuple ne peut vivre sans religion. Alors ils ont inventé les pseudo « valeurs de la république » ; la devise « liberté, égalité, fraternité », la laïcité et les Droits de l’Homme. Cela n’a pas empêché que le XXème siècle, prétendument le siècle du progrès, fut le siècle le plus sanglant de toute l’histoire de l’humanité : deux cents millions de morts.
Heureusement, le peuple français est combatif. La France a vécu, ces dernières années, de grands mouvements sociaux, jetant dans la rue plusieurs millions de personnes : les « bonnets rouges », la « Manif pour tous », les Gilets jaunes, le mouvement syndical contre la réforme des retraites et, aujourd’hui, les agriculteurs. Mais ce qui a manqué à ces mouvements, c’est une organisation politique - qui ne peut être que royaliste car la seule qui se réfère à Dieu – jouant le rôle de « chef d’orchestre » pour orienter le mouvement dans le sens du bien commun.

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