Le retour à la royauté est inéluctable

Nous avons tendance à oublier les paroles de Jésus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matt. 16, 24). En effet, la majorité de nos compatriotes sont convaincus, certains avec tristesse, que le règne du dieu-argent est là pour toujours et que tout ce que nous pouvons faire c’est de s’en accommoder.
Autrement dit, nous acceptons la coexistence avec le Diable. Nous acceptons les 230 000 morts annuelles par avortement d’enfants à naître, les « mariages » homosexuels, la PMA pour femmes célibataires, la nouvelle loi bioéthique, etc. Nous acceptons tout cela comme une fatalité sur laquelle on ne peut revenir.
Que pense Dieu de tout cela ? Dieu dit : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes…, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée déserte. » (Matt. 23, 37-38).
Cette apostrophe, traduite dans le contexte moderne, ne s’adresse pas spécifiquement à Jérusalem mais au monde entier. Dieu n’est pas le justicier qui va nous punir. Simplement, il laisse le Mal s’étendre pour que, par la souffrance, les hommes se convertissent. C’est ainsi qu’il laisse se développer l’idéologie « woke » que l’on peut traduire par « haine des blancs ». « De nombreux journalistes et professeurs d’université ont ainsi été licenciés ou ont dû donner leur démission, à l’image du professeur de biologie Bret Weinstein, forcé à démissionner et lâché par sa direction. Il avait, il est vrai, commis un crime inexpiable en s’opposant à un ‘’jour d’absence’’, c’est-à-dire un jour où les Blancs de l’université doivent rester chez eux pour qu’il n’y ait que des élèves de couleur. » (Rivarol du 6/01/2021)
Le courant « woke » est aussi en train de pénétrer en France. Ainsi, à Sciences Po s’est constitué un collectif « dont le but affiché est de permettre ‘’aux étudiants noirs’’ de débattre en toute sécurité, pendant que les étudiants blancs seraient astreints à étudier sur fond de décolonisation et d’indigénisme, des modules (…) dont l’objectif est de rééduquer les ‘’non racisés’’ (c’est-à-dire les Blancs) dans une sensibilité anti-raciste… » (Rivarol du 23/12/2020).
Sur un autre plan, comme nous l’expliquions le 18 juin dernier, différents cercles de militaires prévoient que, dans moins de dix ans, la France va se diviser en deux camps qui se combattront d’une manière violente. Nous serons donc plongés dans « la grande épreuve » (Ap. 3, 10), le plus grand chambardement de tous les temps qui, selon les Ecritures, durera 42 mois :
« Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois » (Ap. 11,2).
« Alors je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes. (...) L’une de ses têtes paraissait blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; alors, émerveillée, la terre entière suivie la Bête. (...) On lui donna de proférer des paroles d’orgueil et de blasphème ; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois » (Ap. 13, 1-5)

A l’issue de cette « grande épreuve », nous savons que le Christ vaincra

Mais il y aura beaucoup de morts. Que faire ? Se convertir, bien sûr. Cela commence par cesser de vénérer la république. Rappelons que l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 postule la souveraineté du peuple en lieu et place de la souveraineté de Dieu et que son article 4 fait la promotion de l’individualisme (« fais-ce que tu veux tant que tu ne gênes pas le voisin ») en contradiction totale avec l’enseignement du Christ : « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34)
Nous sommes dans la même situation que les chrétiens des premiers siècles auxquels on imposait de vénérer les dieux romains. Sauf qu’à l’époque les chrétiens ne l’acceptaient pas et préféraient subir le martyre, tandis que nous sommes vautrés dans l’idolâtrie et que nous ne réagissons pas.

Seul le retour d’un roi très chrétien, lieutenant de Dieu sur terre, peut nous soustraire à cette omniprésence du mal.

Plus...