Le mondialisme, c'est quoi ? (suite)

Nous avons vu précédemment l’aspect économique de la domination de l’oligarchie mondialiste. Résumons-la par un exemple. La plus grande multinationale au monde, Black Rock, gère un capital évalué à 30.000 milliards de dollars. A titre de comparaison (simplifions en considérant qu’un euro vaut un dollar), le PIB de la France est inférieur à 3000 milliards de dollars. Si vous mettez Macron en face du patron de Black Rock, celui-ci dira à Macron : « je suis dix fois plus puissant que toi, alors c’est toi qui vas faire mes volontés et non l’inverse ». Voilà où nous en sommes. Voyons maintenant l’autre facette du mondialisme.


L’oligarchie mondialiste a mis en place, au cours du temps, une multitude de structures de pouvoir, ne serait-ce que pour tromper les peuples en occultant la nature totalitaire du pouvoir mondialiste. La réalité est tout autre. Il y a d’un côté des lieux de rencontre, d’échanges d’idées, telles que le CFR, Bilderberg, la Trilatérale, l’OMC, le forum de Davos. Et il y a d’autre part un réseau très structuré, d’ampleur planétaire, qui regroupe les principaux décideurs économiques et politiques des cinq continents. Ce réseau, c’est la franc-maçonnerie (FM). Or celle-ci a signé un pacte avec le Diable. C’est ce que confirme le texte suivant : « La franc-maçonnerie considère Satan le Grand comme le maître véritable » (Extrait du périodique maçon « Rivista della Massoneria Italiana », 1887). Conformément à ce pacte, la franc-maçonnerie s’est fixé comme objectif de détruire le christianisme et toutes les nations…


A cette fin, la FM a mis au point deux outils, l’un philosophique, le naturalisme, et l’autre politique, la révolution. Une définition simple du naturalisme, c’est « la revendication du droit acquis ou inné de vivre dans la pure sphère de l’ordre naturel » (Mgr Pie). Ainsi on distingue trois sortes de naturalisme. Il y a tout d’abord le rationalisme, qui consiste à nier l’existence de Dieu (alors qu’en fait une démarche rationnelle peut justement prouver l’existence de Dieu). La conséquence politique est d’opter pour la souveraineté du peuple, ce qui signifie que c’est une assemblée humaine qui décide ce qui est bien et ce qui est mal.
La deuxième sorte de naturalisme accepte l’existence du surnaturel, mais « on présentera la foi et la raison comme deux routes parallèles que l’homme peut choisir indifféremment » (Jean Ousset, « Pour qu’Il règne », 1998). On tombe ainsi dans le relativisme : il n’y a pas de certitude, chacun se fait son opinion comme il l‘entend. Remarquons au passage que c’est tout à fait la démarche de pensée des protestants. C’est bien entendu complètement opposé à la parole du Christ : « Que votre langage soit « Oui ? oui », « Non ? non » : ce qu’on dit de plus vient du Mauvais » (Matt. 5, 37). La conséquence politique est la « liberté religieuse », fortement combattue par Mgr Lefebvre lors du Concile Vatican II. Il faudrait, selon cette doctrine, mettre toutes les religions sur le même plan. C’est, là encore, l’opposé de ce que dit le Christ : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6).


La troisième sorte de naturalisme va encore plus loin. Tout en reconnaissant l’existence du surnaturel, on fait comme s’il n’existait pas. La religion est considérée comme une affaire privée. C’est clairement ce formatage des esprits que nous impose la dictature mondialiste depuis des décennies.
Venons-en maintenant au deuxième outil de la domination mondialiste : la révolution. Un de ses adeptes, Léon Bourgeois, écrivait : « Depuis que la pensée s’est libérée, depuis que l’esprit de la Réforme, de la Philosophie (Ndr : des Lumières) et de la Révolution est entré dans les institutions de la France, le cléricalisme (Ndr : l’Eglise) est l’ennemi ». Plus tard, un socialiste écrit dans le journal « La Révolution Française » : « Le monde moderne est placé dans l’alternative : ou l’achèvement de la Révolution, ou un retour pur et simple au christianisme » (Jean Ousset, « Pour qu’Il règne », 1998).

C’est bien la guerre au christianisme qui est affirmée

L’école est l’outil préféré de l’oligarchie mondialiste pour formater les esprits dans un sens anti-chrétien. « Si j’étais le diable, notait Alban Stolz en 1845, (…) je proposerais de séparer complètement l’école de l’Eglise ». Pas étonnant que fleurissent dans l’école républicaine aujourd’hui toutes sortes de doctrines aptes à couper les esprits des jeunes enfants de toute référence morale : la « théorie du genre », la soi-disant éducation sexuelle, etc.


Et Jean Ousset apporte ce commentaire : « Avilir cette humanité, corrompre systématiquement les hommes, les voir sombrer dans les pires désordres et, finalement, dans cette ‘’animalité’’ à laquelle ils participent par leurs corps, telle est l’ambition, très compréhensible en un sens, de ces purs esprits dévoyés qui ne nourrissent que mépris pour ces créatures de chair et de sang appelées à prendre leur place dans le ciel.(…) Réduction de l’humanité à l’état d’une ‘’masse’’ amorphe et grégaire par l’anéantissement des nations, sous l’autorité d’un pouvoir tout puissant et qui serait athée. » S’inscrit dans le même objectif la volonté de détruire la famille par la promotion du vagabondage sexuel, de la liberté de l’avortement, de la GPA, etc.


Mais il ne suffit pas de tuer les esprits, il faut aussi tuer les corps. C’est ainsi que des dizaines de milliers de prêtres, d’évêques et de simples chrétiens ont été assassinés lors des révolutions française et russe. Pour ne parler que de celles-là. A ceux qui voudraient opposer les meurtres des âges chrétiens, Jean Ousset précise : « S’il y a, précisément, disproportion gigantesque quant au chiffre de ces crimes, c’est que le meurtre, l’atteinte à la simple intégrité physique du prochain, ne sont pas, et ne furent jamais, de notre côté, recherchés ou considérés comme un moyen d’action normal, sinon légitime, alors qu’ils le furent et le sont encore de l’autre côté. (…) D’un côté, dans l’histoire des âges chrétiens, on trouve, certes, des assassinats et des assassins, au moins y sont-ils considérés comme tels ».
En résumé, pour imposer à l’humanité tout entière un gouvernement mondial, la FM cherche à appliquer partout sa devise : « ordo ab chaos », ce qui veut dire tout détruire avant de reconstruire (le Nouvel Ordre Mondial). Cela signifie détruire les infrastructures, mais aussi toutes les institutions, les Etats en particulier et – last but not the least – détruire les esprits en développant l’immoralité et la corruption.

C’est seulement en demandant l’aide de Dieu que nous pourrons vaincre ces forces sataniques

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