Deux gros bobards qu'on veut nous faire avaler

La république a besoin de fondements théoriques pour justifier sa légitimité. C’est pourquoi elle vante la démocratie dont elle prétend être porteuse et les Droits de l’Homme qui, selon elle, consacrent le dépassement de toutes les religions. Mais ses arguments sont-ils si solides ?
Commençons par les Droits de l’Homme. On a « oublié » les droits de l’enfant à naître, ce petit être qui est entré dans la vie au moment de la conception. Mais on nous dira « l’embryon n’est pas un être humain, puisqu’il n’a pas encore acquis la conscience ». Il ne s’agit donc pas, selon ces théoriciens, d’un meurtre, alors que c’est la triste réalité. Chaque année sont assassinés environ 230,000 enfants à naître, soit, en quarante ans, près de dix millions de Français qui ne s’ajoutent pas aux 65 millions d’habitants de notre pays. Sans compter les enfants qu’ils auraient mis au monde.

Alors, puisque ce n’est pas un être humain, dites-nous à quel moment cet embryon se transforme en être humain ? Et là, aucun scientifique n’a encore apporté la réponse. D’ailleurs la variation de la date à partir de laquelle il est interdit de pratiquer l’avortement – tantôt 10 semaines, tantôt 14 semaines, tantôt 3 mois – prouve bien qu’aucune mesure scientifique n’a permis de trancher. La réalité est tout autre : la vie existe dès la première seconde après la conception. L’avortement est donc bien un meurtre, ce que la doctrine officielle refuse de reconnaître. Ce serait perdre tant d’électrices !
Venons-en maintenant à la démocratie. Nous avons déjà eu l’occasion de rappeler ce que disait la philosophe Simone Weil, à savoir que les partis politiques ne représentent qu’eux-mêmes et pas du tout la nation. C’est déjà une première démonstration prouvant que les soi-disant démocraties occidentales ne sont pas du tout démocratiques.
Abordons la question sous l’angle pratique. A quel moment a-t-on demandé l’avis du citoyen français sur la politique extérieure de la France ? Jamais. Deux exemples parmi tant d’autres : la politique migratoire et l’expédition militaire en Libye qui s’est terminée par l’assassinat de Kadhafi. On pourra nous objecter que l’on ne peut pas prédire l’avenir, et tout ce qui peut se passer, au moment des élections. Certes, mais la moindre des choses est que le candidat réponde globalement à cette simple question : qui sont les amis et qui sont les ennemis de la France ?
De Gaulle avait répondu à cette question par sa politique de défense « tous azimuts », ce qui voulait dire que la France devait se méfier tout autant des Américains que des Russes. C’était une sage politique. Si l’on accorde à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d’Estaing une acceptation tacite de cette même politique, on ne peut pas en dire autant ni de Mitterrand ni de ses successeurs. Dans les faits, la politique internationale a changé, avec un rangement de plus en plus manifeste de la France dans le camp américain, ce que Sarkozy concrétisa par la décision du retour de la France dans le commandement unifié de l’OTAN. Là encore, sans aucune décision démocratique préalable.
« Pourtant, diront les défenseurs de la république, nos députés passent leur temps à voter des lois, c’est donc que la démocratie existe ». Ne revenons pas sur la non représentativité des députés, nous venons d’en parler. Mais, là encore, il y a un manque flagrant de démocratie puisque ces mêmes députés ne font qu’entériner des dispositions prises par la Commission siégeant à Bruxelles pour 80% de nos lois ! Et, à supposer que les 20% restant soient le résultat d’un fonctionnement démocratique, ce faible pourcentage parle de lui-même : nous ne sommes pas en démocratie !
Alors, que faut-il faire ? Saint Thomas d’Aquin l’a très bien exprimé : « S’il est donc naturel à l’homme de vivre en société, il est aussi nécessaire qu’il y ait parmi les hommes un principe de direction de la multitude. En effet, les hommes étant nombreux et chacun pourvoyant à son intérêt particulier, leur société se désagrégerait s’il n’y avait un principe pourvoyant au bien de cette multitude. (…) d’où cette sentence de Salomon : « Là où il n’y a pas de gouverneur, le peuple se dissout ». » (De Regno)
Le mouvement actuel des Gilets jaunes confirme cette réalité : il n’y a plus aucune unité de pensée, c’est la division totale. C’est aussi ce qu’annonçait le Christ : « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25). Voilà la résultat de cette pseudo-démocratie qu’on nous impose. Et si l’on suit Saint Thomas d’Aquin, le pouvoir du gouverneur dont la France a besoin ne doit pas être remis en question par un quelconque processus électoral. Sinon nous retomberions dans la même ornière : un Chef d’Etat qui gouverne à court terme soit en pratiquant la démagogie, soit en manipulant le peuple, ce qui est très facile quand on sait que tous les grands médias sont entre les mains de multinationales. Le Chef d’Etat ne doit rendre compte qu’à Dieu. C’est le propre d’un roi, car il est le « lieutenant de Dieu sur terre ».

Halte aux mensonges !
Vive le roi très-chrétien !

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