Des tombes, des vitres et des hommes...

Des tombes juives ont été profanées, une inscription raciste est apparue sur la vitrine d’un magasin appartenant à un juif. On recense 541 actes antisémites en 2018 (mais 800 en 2015). De tels actes sont intolérables et doivent être sévèrement punis.
Mais les chrétiens dans le monde sont aussi persécutés, au point d’y perdre la vie. Ainsi l’Association Portes Ouvertes a relevé que

245 millions de chrétiens sont fortement persécutés dans le monde

Parmi eux, en 2015, 7100 personnes ont trouvé la mort pour leur foi en Jésus Christ. Deux fois plus qu’en 2014. En 2018, « 73 pays dépassent les 41 points de persécution, contre 58 l’année précédente ».
Le nombre de chrétiens tués en raison de leur foi a augmenté de 40% et le nombre d’églises ciblées (vandalisées, fermées…) a plus que doublé entre 2017 et 2018. En 2018, 1847 églises ont été ciblées.
On ne peut que donner raison à Samuel Huntington dont le livre publié en 1996, « Le choc des civilisations », défend la thèse que les guerres modernes ne sont plus des guerres entre pays mais entre religions. Faut-il pour autant rejoindre ceux qui en concluent que « la religion, c’est la guerre » et qu’il vaut mieux les rejeter toutes ? Certainement pas. Mais alors, il faut choisir…
La religion chrétienne est la seule qui ne marque pas d’exclusive. Elle ne distingue pas deux catégories d’hommes, les « fidèles » et les « infidèles », puisque Jésus nous enseigne que le bien et le mal est en chacun de nous, et que c’est seulement en le prenant comme modèle que l’on va vers la sainteté : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6).
Pour traduire cela au niveau politique, il est bon, là encore, de se référer à une parole du Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). En clair, la logique des conflits est partout la même : c’est celle des puissances financières. Il y a, en effet, en arrière plan, l’action, directe ou indirecte, de l’hyper classe mondialiste qui veut mettre en place un gouvernement mondial. Il ne s’agit pas d’une politique qui recherche la paix mais, au contraire, d’une politique qui veut établir partout le chaos, avec l’objectif que les camps opposés s’entretuent, afin que subsistent seulement les tenants d’un gouvernement mondial.
En résumé, que pouvons-nous faire pour nous opposer aux forces bellicistes ? Reconstruire une France chrétienne. Il y a, dans notre pays, beaucoup d’hommes et de femmes qui, au fond d’eux-mêmes, se sentent chrétiens. Mais ils n’osent pas le dire, car ils savent qu’ils vont se faire attaquer au niveau politique, et qu’ils n’auront pas les arguments pour répondre. C’est exactement pour cela que nous avons fondé notre groupe politique :

pour que les chrétiens retrouvent la fierté d’être chrétiens

La première action à entreprendre est de se rendre dans sa paroisse et de demander à recevoir une formation à la doctrine sociale de l’Eglise. Car celle-ci représente la seule alternative cohérente au mondialisme. Par exemple, cette doctrine enseigne le principe de subsidiarité. Or le Traité de Lisbonne, qui organise le fonctionnement de l’Union Européenne, met en œuvre le contraire du principe de subsidiarité. Par conséquent, tout chrétien informé ne peut qu’être opposé au Traité de Lisbonne. Ce qui ne veut pas dire être opposé à tout projet européen.

Non au mondialisme
Oui à une Europe des nations


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