Batailles politiques autour d'une carte électorale

Deux lanceurs d’alerte, Alain Marleix (ex-secrétaire d’Etat à l’intérieur et aux collectivités territoriales sous Nicolas Sarkozy) et Thomas Ehrhard (maître de conférences en science politique à l’université Panthéon-Assas) mettent un pavé dans la marre en faisant remarquer que le découpage des circonscriptions favorise la gauche et défavorise les zones rurales, du fait d’une méthode de calcul erronée (Le Figaro du 9/01/2024).

Rappelons que le découpage en circonscriptions électorales devrait, en principe, assurer que chaque député est élu en référence à un nombre égal de voix potentielles. En théorie, chaque circonscription regroupe en moyenne 100.000 électeurs. Or le découpage des circonscriptions n’est pas fait en fonction du nombre de nationaux, ou du nombre d’électeurs inscrits (ce qui serait déjà un pis-aller) mais en fonction du nombre d’habitants !

On fait comme si les immigrés non naturalisés faisaient partie des électeurs !

« Ainsi la voix d’un électeur de la 6ème circonscription de Saint-Denis vaut 2,35 fois plus (1 voix pour 57.241 inscrits) que celle de la 3ème circonscription de Vendée (1 voix pour 134.805 inscrits) ». Donc, plus il y a d’immigrés arrivant en France, plus les circonscriptions électorales de gauche – et les zones urbaines – sont favorisées. Normalement, la loi prévoit qu’une révision de la carte électorale soit faite tous les dix ans. En pratique, ce n’est pas le cas.

Des majorités électorales de plus en plus à gauche, alors que la France est majoritairement à droite

La raison pour laquelle existe un tel phénomène est bien connue : c’est très tentant pour le parti au pouvoir d’établir un découpage électoral qui lui soit favorable.

Seul un roi pourrait être un arbitre équitable

En effet, son pouvoir n’est pas fonction du mécanisme électoral car il n’est lié à aucun parti. On pourra objecter que l’homme étant faible par nature, même un roi peut ne pas être toujours objectif. C’est vrai. Mais la royauté, ce n’est pas simplement l’instauration d’un roi. C’est tout un changement des institutions. Il y a d’une part les conseillers du roi qui, en référence aux lois divines, peuvent corriger le roi. Il y a d’autre part « le peuple de Dieu » - c’est-à-dire une large majorité de la population reconnaissant le Christ comme Sauveur – qui est en mesure de se révolter si, d’aventure, le roi cessait d’être « le lieutenant de Dieu sur terre ». Car le retour du roi ne peut se faire qu’avec la conversion au Christ d’une large fraction de la population.

Christ vaincra !

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