Une seule voie : la confédération eurasiatique

Comme nous l’apprend Ivan Blot, dans son livre « La Russie de Poutine », « un récent sondage Gallup, pratiqué dans presque 65 pays du monde avec 66 806 personnes interrogées, a montré que l’Amérique n’était plus perçue comme un facteur de paix mais comme un facteur de guerre dans le monde ». En effet, les Etats-Unis sont intervenus militairement 41 fois dans le monde depuis 1945 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Interventions_militaires_des_%C3%89tats-Unis_dans_le_monde). Pourquoi le font-ils ? Parce que c’est le cartel des grandes banques internationales qui pilote la politique américaine, et qu’il gagne beaucoup d’argent en provoquant des guerres.
L’intérêt premier de la France est de retrouver sa souveraineté, ce qui passe par la sortie de l’Union Européenne, de l’euro et de l’OTAN. On nous dit que ce serait suicidaire, car la France se retrouverait isolée. C’est faux ! L’intérêt de la France – et des autres pays européens – est de s’intégrer dans une coopération étroite avec la Russie. Cela s’appelle une confédération.
Divers courants politiques se prononcent pour une « Europe des nations », ou encore pour une « Europe des patries ». C’est une bonne manière d’évacuer la question centrale : voulons-nous nous rapprocher de la Russie, ou au contraire continuer à jouer le jeu diplomatique des Etats-Unis qui consiste à isoler ce pays, en attendant de lui faire la guerre ?

Une seule voie : la confédération eurasiatique

Aujourd’hui, les Etats-Unis manipule, par des voies détournées, les islamistes en les poussant à envahir l’’Europe. C’est une façon de provoquer le chaos au sein de l’Union Européenne et, en conséquence, de l’empêcher de se développer. Trois solutions sont imaginables pour nous protéger de la vague migratoire et des terroristes qui s’y sont infiltrés : 1) la protection active de la sécurité interne, ce qui passe par le « plan Vigipirate » ; 2) l’intervention militaire à la source, aux côtés de Bachar el Assad, de la Russie, de l’Iran et des Kurdes ; 3) l’action diplomatique.
La protection des Français grâce au plan Vigipirate est aussi illusoire que l’était la ligne Maginot dans l’entre deux guerres ! La deuxième solution est celle qu’a choisie la Russie, et elle est bien plus efficace que les bombardements aériens des aviations françaises et américaines. Mais Poutine sait bien qu’il ne peut pas tout miser là-dessus, car cela conduirait à la troisième guerre mondiale. Reste la troisième solution, la voie diplomatique.
Mais cette voie diplomatique, aujourd’hui, ne conduit à rien puisque la triade UK-USA-Israël pose comme condition impérative pour sortir du conflit le départ de Bachar el Assad. C’est ahurissant ! Surtout si on se rappelle que le paragraphe 7 de l’Article 2 de la Charte des Nations Unies stipule que « rien n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État ».
La seule voie diplomatique efficace serait que les Etats européens déclarent, en conformité avec leurs intérêts fondamentaux, qu’ils quittent l’Union Européenne et ouvrent la voie à la construction d’une confédération eurasiatique avec la Russie, dans le respect de la souveraineté des nations.

Une seule voie : la confédération eurasiatique