Un Etat dans l'Etat...

Sous le règne de Louis XIII, le pouvoir royal était confronté au pouvoir protestant si bien installé au sein de l’Etat français que le roi dut faire la guerre dans son propre pays pour asseoir son autorité. Les protestants avaient en effet instauré un « Etat dans l’Etat ».
Aujourd’hui, la France vit une situation bien pire, puisque, non seulement l’islamisme a conquis des territoires – les tristement célèbres « zones de non droit » - mais, en plus, il est en position de force pour deux raisons : 1) il profite de la sympathie de nombreux Français bien naïfs ; 2) il bénéficie d’aides financières extérieures de la part de certains Etats musulmans.
Emmanuel Macron prétend « assurer notre sécurité (…) en recrutant dix mille policiers et gendarmes supplémentaires ». D’autres partis politiques annoncent dans leur programme la renégociation des traités européens, voire la sortie de l’Union Européenne.
C’est se voiler la face !
Nous-mêmes avons cru, un moment, que la fermeture des frontières suffirait à éradiquer l’islamisme. Alors que l’ennemi est depuis longtemps sur notre sol. « Ainsi, sur 8 millions de musulmans en France, on trouve bien 800 000 partisans du Califat », nous dit Rivarol (8 juin 2017). L’armée de l’ennemi est donc dès à présent sur notre territoire et dispose d’une réserve de 800 000 combattants !
De plus, cette armée maîtrise parfaitement la technique du recrutement. Ainsi Médéric Chapitaux, ancien gendarme, effectue le constat suivant (Figaro du 7 juin) : « On a vu que, sur les derniers attentats majeurs que l’on a eus en France, tous les terroristes étaient passés par un club de sport ». C’est là que se fait le recrutement le plus efficace. Le ministère de l’intérieur confirmait, en juillet 2016 que « depuis un certain temps sont apparus dans des espaces dédiés au sport des phénomènes étrangers à son éthique et à ses valeurs : recrutements exclusivement menés au sein d’une communauté particulière, prosélytisme au profit de l’islam, actions de solidarité en faveur de la Palestine, refus de la mixité, tenues traditionnelles et prières ».
Pas de solution dans le cadre de la république !
Le Front National, seul parti politique qui, pendant quarante ans, dénonçait le danger d’une immigration massive, 1) n’a obtenu aucun résultat ; 2) a fini par abandonner le combat, Marine Le Pen jugeant cette problématique peu électorale. Il est  temps d’ouvrir les yeux : le principe de laïcité consiste à introduire le loup dans la bergerie. L’islamisme gagne du terrain pour deux raisons : 1) son prosélytisme très organisé ; 2) le refus de tout prosélytisme de la part des milieux chrétiens.
La seule alternative est de mener ce que certains appellent le « combat idéologique », qui consiste en fait à opposer publiquement l’intelligence et la cohérence de la perspective chrétienne à la barbarie islamique. Evidemment, nous sortons de la logique de la laïcité pour prôner la défense d’un régime politique chrétien, donc de la royauté.
En résumé, rien n’est possible tant qu’on reste dans une logique républicaine.  Et celle-ci nous conduit droit à la guerre civile, que nous avons toutes les chances de perdre car les effectifs de l’armée française ne dépassent pas les cent mille hommes (pour l’armée de terre) à laquelle nous pouvons encore ajouter cent mille policiers et gendarmes. Nous sommes loin des huit cent mille hommes que mobilisera le camp islamique le moment voulu.
Nous devons donc organiser les forces pour mener le combat pour la restauration de la royauté.
Vive le roi Louis XX