Totalitarisme et monde unipolaire

Dans un document de 80 pages, l’Allemagne fait apparaître au grand jour ce que l’oligarchie mondialiste a depuis longtemps pour objectif : ne conserver de la démocratie que le vocable pour, en réalité, instaurer un véritable totalitarisme.
Le document présente ce que son auteur appelle un nouveau concept – « la sécurité intégrée » - qui n’est, en fait, qu’une nouvelle formulation d’une politique déjà ancienne : « Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, nous avons élaboré une stratégie de sécurité nationale". (...)"Celle-ci suit le principe directeur de la sécurité intégrée. Il ne s'agit pas seulement de la défense et de la Bundeswehr, mais de l'ensemble de notre sécurité - de la diplomatie à la police, aux pompiers et aux organisations d'aide technique, en passant par la coopération au développement, la cybersécurité et la résilience des chaînes d'approvisionnement."

C’est l’instauration d’un totalitarisme sous couvert de sécurité

Mais le texte n’en reste pas à une nouvelle présentation de la politique intérieure. Ce projet de « stratégie intégrée » se justifie, selon l’auteur, par des menaces externes : « L'Allemagne cible Moscou, "la plus grande menace pour la paix" et Pékin, "rival systémique", dans sa Stratégie nationale de sécurité ».
Sous prétexte de sécurité, c’est en fait l’alignement sur la stratégie américaine de maintien d’un monde unipolaire, puisque – pour rester dans une vision simple de ce que pourrait être un monde multipolaire, lequel est déjà en train de se construire – l’alternative est justement un deuxième pôle constitué par la Chine et ses alliés et un troisième pôle que constituerait une Europe intégrant la Russie, ce que De Gaulle appelait « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural », ce qui n’était que des paroles puisque lui-même était sous influence franc-maçonne.

Refuser le monde multipolaire, c’est conforter l’hégémonie américaine

Ce que veulent les Etats-Unis a été très bien exposé dans le livre de Zbigniew Brezinski, conseiller en stratégie de plusieurs présidents américains, « Le grand échiquier », édité en 1997. C’est faire perdurer la vassalisation de l’Europe par les Etats-Unis.
Le gouvernement allemand montre ainsi à quel point il s’oppose aux intérêts fondamentaux du peuple allemand puisqu’il entérine la destruction programmée de l’Europe au lieu de lui rendre la place qui lui est due : être un des trois grands blocs politiques et économiques au niveau mondial.
C’est à la France, « fille aînée de l’Eglise », qu’il revient de prendre la tête d’une opposition au mondialisme. A cette fin doit se constituer une élite porteuse d’un projet chrétien respectant le principe de subsidiarité.

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