Quelle alternative à la pseudo-démocratie ?

Les Gilets Jaunes ont confirmé ce qu’une majorité de Français pense : on ne peut plus faire confiance à ce régime politique qui viole en permanence la démocratie et instaure cyniquement une dictature.
Jésus nous l’a pourtant bien dit : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Même François Hollande en a parlé (sans être capable de rien faire) :

Tout pour l’argent-roi, rien pour le peuple

Alors que l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 stipule : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi », le ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé, sur le site Internet du Journal du Dimanche, le 15 juin, « qu’elle envisageait de sortir l’injure et la diffamation à caractère raciste ou antisémite de la loi de 1881 sur la liberté de la presse pour les inscrire dans le code pénal ordinaire » (Rivarol du 26/06/2019).
Ainsi, il suffit que, dans un journal ou autre média, quelqu’un émette une opinion sur un pays arabe ou sur Israël pour être aussitôt condamné à payer une amende ou à aller en prison sans que la loi sur la liberté de la presse puisse être invoquée ! C’est bien une dictature qui s’installe sournoisement.
Au cours de leur combat, les Gilets jaunes ont fait savoir non seulement au gouvernement mais à toute la France que le temps des partis politiques est révolu et qu’il faut remplacer l’Assemblée Nationale par une « Assemblée citoyenne ».
Si donc les partis politiques ne représentent pas le peuple, comment celui-ci peut-il être représenté ? C’est ce que nous allons voir maintenant.

Une nouvelle représentation de la population

La doctrine sociale de l’Eglise nous met sur la voie : ce sont les corps intermédiaires qui sont les interfaces naturelles entre l’individu et l’Etat. Voyons comment cette idée peut se traduire au niveau de l’Assemblée Nationale.
Il faut créer dans chaque circonscription quatre collèges électoraux : un collège pour les salariés non cadres, un collège pour les cadres et entrepreneurs, un collège pour les familles et un collège pour les agriculteurs. Chaque collège élit un délégué régional. Mais peut-être faut-il imaginer les collèges électoraux d’une autre manière. Voici, en tout cas, un premier exemple de ce qu’on peut imaginer.
Combien cela constitue-t-il de députés à l’Assemblée Nationale ? Nous avons actuellement 13 régions, auxquelles il faut ajouter les cinq régions ultramarines. Nous arrivons donc à un total de 18 régions administratives.
Actuellement, il y a 577 circonscriptions électorales, soit une moyenne de 32 circonscriptions par région. Donc, selon la logique que nous présentons, il y aurait environ 130 élus par région (32 x 4). Considérons-les comme des grands électeurs qui éliront en leur sein un conseil régional de 30 membres et 30 députés devant siéger à l’Assemblée Nationale, soit un total d’environ 540 députés (30 x 18).

Pour une Assemblée Nationale représentant les forces vives du pays !

Plus...