Quel drame, mais aussi quelle hypocrisie...

Les paroles manquent pour traduire la douleur de toutes ces personnes qui ont vécu ce double attentat de Bruxelles le 22 mars dernier. Mais il nous vient tout de suite à l’esprit la question suivante : que faire pour que cela ne se reproduise pas ? Ou tout au moins pour que la probabilité que de tels actes se reproduisent devienne insignifiante ?
Manuel Vals l’a encore répété : « Nous sommes en guerre ». Et - grand progrès – il a même nommé l’ennemi : l’État Islamique. Car c’est déjà une première défaite face à l’ennemi si l’on ne sait pas, ou si l’on n’ose pas, le nommer.
Mais, en fait, est-ce le seul ennemi ? On sait bien que l’État Islamique est financé par l’Arabie Saoudite et par la Turquie. On sait aussi que ces deux pays sont soutenus dans leur action par la triade UK-USA-Israël. Si l’on ajoute le fait que le Front al-Nosra, la soi-disant « opposition modérée », est soutenue et financée par le Qatar. Cela représente une belle coalition ! Dans le camp opposé – celui qui soutient Bachar Al Assad – nous trouvons la Russie, l’Iran, les Kurdes et le Hezbollah libanais.
Du temps de la première et de la deuxième guerre mondiale, les alliances étaient connues de tous, alors que maintenant, c’est caché au grand public. C’est là que nous percevons l’hypocrisie des partis politiques français. En effet, portons d’abord un regard militaire sur ce qui se passe en Syrie et les répercutions en Europe, comme celles que, malheureusement, la France vient de vivre le 13 novembre dernier et la Belgique aujourd’hui. Quand un ennemi nous attaque sur notre territoire, il ne suffit pas de dresser des barricades – très illusoires, au demeurant – il faut porter la contre-attaque et le réduire à néant. Tout le monde, après tout, sait cela : « la meilleure défense, c’est l’attaque ».
Passons maintenant du plan militaire au plan politique. Si la France passait à l’action, ce qui serait de pure logique comme nous venons de le voir, elle n’aurait d’autre solution décente que de combattre les ennemis que nous venons de citer, donc de choisir le camp russe et, par conséquent, de se placer en ennemi de la triade UK-USA-Israël, nos « amis » d’hier. Ce serait – disons-le au passage – la fin de l’Alliance Atlantique, ce qui ne saurait véritablement nous peiner outre mesure, nous patriotes et souverainistes.

Ce serait reconnaître que la triade UK-USA-Israël est le véritable ennemi de la France

Ce serait, bien évidemment, le début de la troisième guerre mondiale. Elle a déjà démarré, en réalité, mais le combat se joue à armes feutrées, donc avec peu de morts au total. C’est un peu comme la guerre de position qui se jouait dans les tranchées, à Verdun notamment, avec beaucoup moins de morts qu’à l’époque. Si ce n’est que l’ennemi gagne du terrain, non seulement parce que nous subissons les attentats sans être capables de les empêcher, mais aussi de par l’invasion migratoire en cours - voulue par nos dirigeants républicains - et qui ne peut se terminer que par la guerre civile.

C’est donc bien d’hypocrisie qu’il s’agit

Quelles actions doit entreprendre la France, qui ne la conduisent pas à une troisième guerre mondiale ? Se positionner diplomatiquement du côté de la Russie, en faisant craindre aux américains que naisse un front eurasiatique, qui ne pourra que se développer par effet d’entraînement des autres États européens. C’est l’épée de Damoclès que l’on suspend au-dessus de la tête des États-Unis, en lui faisant comprendre que, s’il ne fait pas pression vigoureusement sur l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, ce front eurasiatique ira de l'avant en se développant.
La première des démarches que doit faire la France pour montrer ses bonnes intentions à l’égard de la Russie est de sortir complètement de l’OTAN, et pas seulement du commandement intégré.

Sortie de la France de l’OTAN !