Que penser des sanctions économiques ?

Ne tournons pas autour du pot : il y a un seul Etat au monde qui ait le pouvoir d’imposer des sanctions économiques à un autre pays, ce sont les Etats-Unis. Trois exemples viennent à l’esprit : les sanctions économiques contre l’Irak, du temps de Saddam Hussein, ont coûté la vie à un million d’enfants morts de faim ; les sanctions économiques contre la Russie ont surtout été néfastes pour les agriculteurs français qui, du jour au lendemain, ne pouvaient plus rien exporter en Russie ; et les sanctions économiques actuelles contre l’Iran menacent aussi la population d’insuffisance alimentaire. Quant à la France, cela lui a coûté, notamment, la suppression d’un contrat obtenu par PSA pour livrer 500 000 voitures par an.

Les Etats-Unis se comportent comme un Etat impérialiste

Vu par la France, il y a deux raisons pour s’opposer à de telles mesures, l’une externe et l’autre interne. La raison externe est qu’il est inadmissible qu’un pays – les Etats-Unis en l’occurrence – s’autorisent d’intervenir dans la politique d’un autre pays. C’est d’ailleurs pourquoi les Etats-Unis essaient à chaque fois de se justifier au nom d’une supposée menace extérieure. Vis-à-vis de l’Irak, on a utilisé l’argument des « armes de destruction massive », pour s’apercevoir, une fois que le mal était fait, qu’elles n’existaient pas. En fait, il n’y a jamais eu de menace contre les Etats-Unis, autre que la cyberguerre, mais c’est un autre problème.
La raison interne est que des sanctions économiques, décidées par un pays tiers contre un autre pays tiers nuisent à la France. Deux attitudes politiques sont possibles. La première, qui est celle pratiquée de longue date par nos gouvernements fantoches, est de jouer la carte de la solidarité avec les Etats-Unis et de cautionner cette politique impérialiste, en allant jusqu’à envoyer des matériels et des troupes sur les lieux de guerre, notamment en Syrie aujourd’hui. La seconde attitude politique, la seule possible pour un Etat qui se veut souverain, est d’orienter son économie et sa diplomatie de manière à limiter les effets de ces sanctions économiques.

Cela conduit la France à un certain niveau de protectionnisme

La première des mesures protectionnistes à prendre est d’assurer au maximum notre indépendance énergétique. Cela signifie qu’il faut revenir sur la décision de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et augmenter notre parc de centrales nucléaires, lesquelles fournissent un Kwh bien moins cher que celui des autres sources d’énergie.
L’autre mesure protectionniste consiste à protéger nos frontières de manière à ce que les produits de première nécessité – alimentation, vêtements, logement et équipements du logement, soit 40% des dépenses de consommation des ménages selon l’INSEE – soient produits en France avec un minimum d’importations.
Ne rêvons pas : ce n’est certainement pas le Rassemblement National de Marine Le Pen, aujourd’hui inféodé à l’oligarchie mondialiste – qui mènera une telle politique. Seul le retour à la royauté pourra assurer la souveraineté de la France.

Vive le roi très chrétien !

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