Que faire des zones de non-droit ?

Philippe Franceschi, dans un article publié le 25 mai dans Boulevard Voltaire, écrivait :
« Merci à Xavier Raufer de nous avoir informé dans ces colonnes le 23 mai des 56 « Quartiers sensibles de non-droit » référencés par le ministère de l’Intérieur. Et maintenant que vais-je faire pour ceux qui vivent dans ces quartiers? devrait se demander chaque citoyen. Nonobstant les mesures d’insertion sociale que l’on pourra prendre, la reconquête du terrain par la puissance publique est une nécessité absolue. Il n’y a pas d’autre solution que de mettre hors d’état de nuire ces bandes de délinquants qui ont bénéficié de trop de bienveillance jusqu’à présent. Les Français y seront très favorables dans leur très grande majorité. C’est un vaste chantier qui demandera la réalisation de prérequis, un plan et des modes d’action précis ainsi que des mesures d’exception s’apparentant à un état d’urgence ».
En effet, Xavier Raufer, Docteur en géopolitique et criminologue, avait fait paraître en exclusivité pour Boulevard Voltaire, la liste des 56 « Quartiers sensibles de non-droit » (QSN, dénomination officielle) qui se trouvent dans 23 départements de la France métropolitaine.
Et Philippe Franceschi de proposer des mesures à prendre, très pertinentes, pour combattre ce fléau  « Premier prérequis : redonner du muscle aux forces de l’ordre. Il sera nécessaire de reconstituer les forces décimées depuis quelques années quand il a été décidé de procéder à une réduction très significative des effectifs de la gendarmerie mobile et des CRS. Ainsi par exemple, depuis 2009, la gendarmerie mobile a vu quinze de ses escadrons dissous sur une centaine opérationnels, alors qu’elle a vocation, de par sa nature militaire et ses moyens, à aller au-devant des situations les plus complexes de rétablissement de l’ordre. Les effectifs en intervention de chaque escadron a été lui-aussi réduit à 50 au lieu de 75 auparavant. Les moyens spéciaux comme les véhicules blindés de maintien de l’ordre ont été réduits en nombre alors qu’ils sont d’une grande importance dans certaines situations très dégradées. Enfin, le budget consacré à la formation et à l’entraînement a diminué de moitié en 15 ans ».
Le malheur est que, dans le régime actuel, aucune mesure ne sera prise. Les chiffres de réduction des moyens présentés par Philippe Franceschi sont terrifiants : on a vraiment le sentiment que le gouvernement Hollande veut mettre de l’huile sur le feu.
D’ailleurs Xavier Raufer nous avertit : « Le désastre est à venir… Ainsi, parions que la situation se dégradera encore dans les « quartiers sensibles de non-droit ». Et là, prévenons nos gouvernants : plus de chaos encore dans ces cités et alentours compromettra forcément, à terme, la stabilité sociale du pays entier. Car il se sait de longue date (…) que la survie autonome de tout organisme vivant, individu ou corps social, tient à un ordre interne stable et constant. Dès le XIXe siècle, le professeur Claude Bernard résumait d’une fulgurante formule cette obligation : « La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre ». (…) Si l’ordre n’y est pas rétabli sans tarder, s’ils s’enkystent et métastasent encore, de graves périls nous attendent, en matière de crime organisé ou d’islamisme armé ».
En conséquence, que faire ? Tout d’abord, comprendre que les politiciens qui nous dirigent, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont les esclaves des mondialistes, ceux qui veulent mettre en place un nouvel ordre mondial. Deux exemples récents : 1) la vente avortée des bateaux Mistral à la Russie, sur l’ordre des Etats-Unis ; 2) la commande par l’Iran de 500 000 voitures Peugeot par an, annulée par les mêmes.
Ensuite, mener le combat pour que la France retrouve sa souveraineté. Il faudrait déjà pour cela que la majorité de Français qui sont encore attachés à l’idée d’une monnaie unique comprenne que c’est ce qui coule l’économie française. Sur le plan politique, il faut sortir de l’Union Européenne pour construire une autre Europe, une Europe des patries faisant référence à nos racines chrétiennes communes. Enfin, il nous faut sortir complètement de l’OTAN, une alliance sous contrôle américain.

La France hors de l’euro, hors de l’UE, hors de l’OTAN !