Pourquoi sommes-nous si pauvres ?

Paragraphe 1

La France est la cinquième puissance économique du monde, et pourtant la plupart des Français ont du mal à gérer leur fin de mois. Rappelons au passage que c’est par une entourloupette comptable que le Royaume Uni est passé devant la France : en intégrant dans son PIB le chiffre d’affaires de la drogue et de la prostitution !
Ce n’est pas normal que nous soyons si pauvres, alors que notre pays est si riche. Il y a forcément une explication. Le bon sens nous dit que, s’il y a un « moins » quelque part, c’est qu’il y a un « plus » ailleurs. A qui profite le crime ?
Commençons par un état des lieux. Dans le budget de l’Etat pour l’année 2016, les ressources nettes s’élèvent à 239 milliards d’euros e t les charges nettes à 313 milliards d’euros, soit un déficit de 74 milliards d’euros, ce qui correspond à 30% des recettes. Autrement dit, pour une recette de 100, l’Etat dépense 130 ! Et comme cela fait des années que cela se produit, il n’est pas étonnant que la dette publique ne cesse de s’accroître et atteigne maintenant les 100% du PIB.
Les trois principaux postes de dépenses sont l’enseignement scolaire (67 Md€), les intérêts sur le remboursement de la dette (45 Md€) et la défense (39Md€). Notons que le poste « immigration, asile et intégration » se chiffre à seulement 800 millions d’euros, ce qui est totalement faux. En effet, une étude très sérieuse fait par l’association « Contribuables associés » démontre que le déficit entre ce que nous rapporte l’immigration et ce qu’elle nous coûte est de l’ordre de 70 milliards d’euros !
Ajoutons à cela ce que nous coûte « l’optimisation fiscale » des multinationales, qui versent   impôts dans le pays qui les avantage, ce qui est de l’ordre de 35 milliards d’euros par an. Enfin on ne peut contourner cette réalité que le budget de l’enseignement scolaire est fortement surévalué. En effet, selon les estimations très sérieuses de l’IFRAP, le coût moyen par élève était de 4607 euros/an dans le public, mais seulement de 3426 euros/an dans le privé. Et ceci sans compter l’amortissement des investissements, inclus dans les dépenses du privé, mais qu’il faut encore ajouter au coût par élève du public. Pour effectuer une estimation grossière, c’est 25% du budget de l’enseignement scolaire qui pourrait être réduit en ouvrant la voie à l’école libre (avec la mise en place du chèque scolaire), soit encore plus de 15 milliards d’économie.
En résumé, si un gouvernement de salut public met en œuvre trois mesures :
Une épuration de nos comptes relatifs aux dépenses indues sur le plan de l’immigration,
Une réintégration des impôts dus par les multinationales,
La mise en place de l’école libre au moyen du chèque scolaire, C’est 70 + 35 + 15 = 120 milliards d’euros qui sont soit une entrée, soit une réduction des dépenses de l’Etat. Par rapport au déficit annoncé de 74 milliards d’euros, cela nous laisse une marge de 45 milliards d’euros ! Le premier poste de dépenses qui doit en profiter est la défense, car un Etat ne peut imposer sa politique au reste du monde s’il n’a pas une défense dissuasive. Ce poste devrait être doublé, ce qui est possible avec la marge que nous venons de voir apparaître.
Nous arrivons alors à un budget équilibré : pas plus de dépenses que de recettes. C’est vital, et nous allons voir pourquoi. Nos politiciens, qui ne sont que des collabos du mondialisme, se battent pour atteindre l’objectif d’un déficit du budget qui ne dépasse pas 3% du PIB, selon les accords de Maastricht. C’est de la foutaise ! En effet, d’où sort ce chiffre de 3% ? D’une époque – celle avant 2000 – où la croissance annuelle était d’au moins 3%. Ce n’était donc, à l’époque, qu’une anticipation de rentrées budgétaires. Mais il n’en est plus ainsi. Voici quels sont les chiffres de la croissance sur les 15 dernières années : 3,0% (1998), 2,8% (1999), 3,0% (2000), 1,1% (2001), 0,2% (2002), 0,2% (2003), 1,8% (2004), 1,1% (2005), 1,8% (2006), 1,7% (2007), -0,6% (2008), -3,7% (2009), 1,1% (2010), 1,1% (2011). Deux constatations :
La croissance a toujours été inférieure à 1,1% depuis l’an 2000 (sauf 3 années), ce qui, curieusement, correspond à l’arrivée de l’euro ;
La France a vécu deux années de pure récession, en particulier en 2009, avec un taux de -3,7%.Il est intéressant de prendre en compte les chiffres officiels de l’inflation (toujours sous-estimée, comme chacun sait) : 0,7% (1998), 0,5% (1999), 1,7% (2000), 1,7% (2001), 1,9% (2002), 2,1% (2003), 2,1% (2004), 1,8% (2005), 1,6% (2006), 1,5% (2007), 2,8% (2008), 0,1% (2009), 1,5% (2010), 2,1% (2011). Quand on fait la soustraction (croissance – inflation), on s’aperçoit que, depuis l’an 2000, la France a tout le temps été en récession, sauf en 2006 et 2007 !

Voilà ce que nous coûte l’euro : une récession quasi permanente !

 En résumé, il y a quatre conditions pour retrouver notre richesse :

  • Mettre en œuvre l’assainissement des finances publiques décrit plus haut,
  • Doubler le budget de la défense
  • Rétablir une politique monétaire autonome
  • Réindustrialiser la France, afin de retrouver une balance commerciale positiveLa mise en œuvre de toutes ces mesures nécessite un Etat fort, indépendant des élections. Seul un roi très chrétien, se reconnaissant comme le lieutenant de Dieu sur terre, peut réaliser un tel programme, avec l’aide de Dieu.