Pourquoi la France est malade ?

Pourquoi la France est malade ?
Il faut tout d’abord se demander de quoi la France est malade. Les réponses sont nombreuses. L’économie va mal, nous sommes au bord de la déflation, pire que la croissance zéro. Le chômage atteint des hauteurs vertigineuses. La délinquance ne cesse d’augmenter, en grande partie du fait d’une immigration galopante, mais aussi par suite d’une absence totale de référence à un système de valeurs de la part des media qui ne sont là que pour endormir le peuple. Etc.
Maintenant essayons de comprendre pourquoi la France est malade. Aujourd’hui, nous ne parlerons que de l’économie.
Contrairement aux théories de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan, un pays ne peut se développer en remplaçant les activités productives par des activités de service. D’une part parce que les services ne sont là que pour « servir » - comme leur nom l’indique – les entreprises industrielles. D’autre part parce que ce sont les secteurs primaire, l’agriculture notamment, et secondaire qui assurent l’indépendance d’un pays.
Or notre industrie ne représente plus que 10% du PIB, ce qui est catastrophique. Outre la cause politique – nous sommes dirigés par des politiciens soumis au tandem USA-Israël qui n’a qu’une idée : couler l’Europe – il y a une cause économique : c’est la faiblesse de notre investissement productif. Ce phénomène résulte lui-même de deux éléments, l’un interne, l’autre externe. L’élément interne, c’est le manque de confiance des industriels qui, lorsqu’ils investissent, ne le font que dans des aménagements des équipements existants, mais non dans l’acquisition de matériels modernes plus performants. L’élément externe, c’est la chute de l’investissement étranger : 96 milliards de dollars en 2007, 38 milliards de dollars en 2011 et 5 milliards de dollars en 2013[1], probablement aussi du fait d’un manque de confiance.
Il y a aussi une deuxième cause économique : la hauteur de notre dette publique dont le seul paiement des intérêts s’élève à 46 milliards d’euros, contre 284 milliards de recettes fiscales en 2014, soit 16%. C’est donc le sixième des recettes de l’Etat qui pourrait être utilisé à des investissements productifs, et qui ne l’est pas du fait de la dette.

IL EST POSSIBLE DE RENVERSER LA VAPEUR

En résumé, la France se heurte à un facteur politique – le manque de confiance des investisseurs – et à un facteur monétaire : le boulet au pied de notre dette publique.
Deux changements sont nécessaires pour arrêter notre chute : le retour à notre souveraineté nationale et l’instauration d’un pouvoir fort.
Le premier point implique la sortie de l’Union Européenne afin de retrouver notre autonomie au niveau de la politique monétaire, de la politique budgétaire et de la politique fiscale. La première mesure à prendre serait de dévaluer le franc pour 1) rétablir une politique commerciale bénéficiaire et 2) réduire les intérêts de la dette.
Le deuxième point se ramène à choisir entre « un nouveau De Gaulle » ou le retour à la royauté. Le nouveau de Gaulle, nous ne l’avons pas et, de plus, le général De Gaulle avait lui-même les bras liés, en partie, par les mécanismes électoraux. Il a d’ailleurs fini par démissionner. Par contre, le roi, nous l’avons. C’est le Duc d’Anjou, futur Louis XX, qui ne cesse de dire qu’il est à la disposition de la France.

POUR L’EUROPE DES PATRIES

Que la France retrouve sa souveraineté en sortant de l’Union Européenne ne signifie pas qu’elle tourne le dos à l’Europe. Mais cette « nouvelle » Europe doit être une Europe des patries, c’est-à-dire une coopération entre Etats souverains. Certains objectent que ce serait le retour aux nationalismes qui conduisent à la guerre. C’est complètement faux car il y a aujourd’hui des mécanismes internationaux de gestion des conflits, ne serait-ce que le conseil de sécurité de l’ONU.
Cette Europe des patries devra établir une diplomatie qui ne soit pas soumise, comme aujourd’hui, au tandem USA-Israël. Nous pensons qu’elle devrait reprendre la voie amorcée par De Gaulle : une « Europe de l’Atlantique à l’Oural », c’est-à-dire un axe Paris-Berlin-Moscou.


[1] Rivarol du 31 juillet 2014