Pourquoi faire le lien entre politique et religion

Dans un article précédent (« qu’est-ce qu’être chrétien aujourd’hui ? », 22/02/23), nous avons démontré qu’il est essentiel pour tout chrétien de reconnaître le caractère diabolique de nos républiques. Cette fréquente ignorance provient du fait que beaucoup ont oublié l’existence du Diable. Ce dont profite la subversion menée au sein de l’Eglise, tout particulièrement depuis Vatican II et qui s’exerce actuellement à travers le cheval de Troie du « Synode pour la synodalité », une initiative du pape François qui doit se dérouler en deux sessions, la première ayant eu lieu en octobre dernier et la seconde devant se tenir en octobre 2024.

Le « Synode pour la synodalité » a un caractère diabolique

Rappelons tout d’abord de quoi il s’agit. Le thème choisi est « Pour une Eglise synodale : communion, participation et mission » et, ainsi que l’exprime une brochure publiée sur le sujet par l’association « Tradition, Famille et Propriété », « selon le pape, il s’agit de ‘’marcher ensemble, Laïcs, Pasteurs, Evêque de Rome’’ ».
D’où une première remarque méthodologique : l’idée de marcher évoque un « processus », terme employé 23 fois dans le document préparatoire, sans qu’on en connaisse la finalité. Cette dernière, progressivement dévoilée, consiste en fait à changer les structures de décision de l’Eglise « en renversant la pyramide », formule exprimée par le pape François. Alors que la structure traditionnelle de l’Eglise peut être vue commune une pyramide, le sommet étant occupé par le pape et la base par les fidèles, le pape ayant un rôle dirigeant dans la démarche de sanctification de ces derniers, la vision est ici inversée, le peuple de Dieu est considéré – c’est l’hypothèse-clé – comme inspiré par le Saint Esprit et c’est donc à lui de diriger l’Eglise, le pape ne devenant à terme qu’un exécutant de cette volonté.

C’est la reprise de la thèse marxiste de la théologie de la libération

L’enjeu, pour les révolutionnaires – évêques et laïcs – défendant cette réforme structurelle de l’Eglise est d’aboutir à un abandon de la doctrine catholique relative à la morale sexuelle, à l’adoption du diaconat des femmes, de la participation des laïcs à la prédication, de l’abolition du célibat des prêtres, de la démocratisation des structures d’autorité dans l’Eglise, etc. On est en pleine subversion.

Il y a un risque réel que l’Eglise soit détruite

On voit ainsi le lien entre la politique et la religion : le camp de la subversion au sein de l’Eglise – gauchistes et francs-maçons essentiellement – a pour objectif final de détruire le christianisme, étape nécessaire à ses yeux pour instaurer un gouvernement mondial. D’ailleurs, l’oligarchie mondialiste a dans ces plans d’accompagner la mise en œuvre de celui-ci par la création d’une « église universelle » dont l’ébauche serait la transformation de l’Eglise catholique en une structure laïque démocratique incluant tous les marginaux, homosexuels, etc.

Le pape François est en réalité un agent du mondialisme

Ce sujet est-il secondaire ? Bien au contraire car l’objectif premier de l’oligarchie mondialiste est de détruire le christianisme. D’ailleurs Alain Pascal, dans ses livres, explique que TOUS LES CONFLITS depuis deux mille ans trouvent leur source profonde dans la haine du christianisme et la volonté de le détruire. Ce principalement pour deux raisons : 1) l’Eglise restreint la liberté de « faire du business » ; 2) c’est tellement intéressant de pouvoir s’approprier les biens de l’Eglise. Il explique par exemple que la soi-disant guerre des religions qu’a vécue la France au XVIème siècle était en réalité une guerre contre le christianisme : pour un protestant tué par des catholiques, il y avait 40 catholiques tués par des protestants.
Ne tombons pas pour autant dans le sédévacantisme. Le pape est là, il faut s’en accommoder tout en mobilisant tous les catholiques contre la menace de la destruction complète de l’Eglise. Il faut avant tout reconstruire la chrétienté. Nous en avons déjà expliqué le moyen, mais « il vaut mieux deux fois qu’une ». Il faut organiser dans toutes les paroisses une formation pour que chaque chrétien maîtrise quatre vérités non partisanes (car non liées à une quelconque idéologie) :

  • Que l’existence de Dieu n’est pas une croyance personnelle mais une certitude démontrable scientifiquement ;
  • Que la Bible est la Parole de Dieu se démontre rationnellement ;
  • Qu’il y a incompatibilité entre république et christianisme ;
  • Que toutes les républiques modernes sont diaboliques car pilotées par la franc-maçonnerie.
Tous unis pour reconstruire la chrétienté

Le lien avec la politique est clair : puisque, comme l’explique le Christ, il n’y a que deux voies – le Dieu-Amour ou le dieu-Argent – il faut remettre sur son trône le roi, lieutenant de Dieu sur terre.


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