On tue l'esprit de nos enfants

« La Direction des statistiques du Ministère de l’Education Nationale a étudié un échantillon de 6000 élèves de CM2. L’évaluation portait en partie sur les programmes mis en application à la rentrée scolaire de 2016, à l’époque de François Hollande et de sa ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem » (Le Figaro du 2/10/2020).
Il apparaît que « entre 2008 et 2014, le score moyen était resté stable. Il baisse de 17 points en 2019 pour atteindre 232 points » ; Présenté globalement, le recul paraît faible (tout de même 7%) mais rentrons dans les détails. La proportion de « bons élèves », ceux qui détiennent de façon optimale les acquis attendus en fin d’école primaire passe de 29% en 2014 à 20,2% en 2019 !

C’est tomber de Charybde en Scylla !

Alors qu’on sait qu’en 2014 l’école primaire est largement inefficace (29% au lieu de 90 ou 100%), on installe une ministre qui dégrade encore plus la situation ! Mais ce n’est pas tout : 56% des élèves de CM2 étaient capables de donner le résultat d’un tiers de 66 contre seulement 47% en 2019 ! Quant à savoir résoudre des problèmes avec les quatre opérations, ils étaient 70% en 2014, mais seulement 53%en 2019 !
Cela fait des années, et même des décennies, que l’on sait que l’école primaire républicaine est incapable d’accomplir la fonction pour laquelle elle a été créée. Une même politique conduite depuis si longtemps ne peut être le fruit du hasard.

Il y a une volonté persistante d’abêtir nos enfants

La question qui vient tout de suite à l’esprit est la suivante : pourquoi cela ? Le simple bon sens fournit la réponse : pour disposer de citoyens-moutons, facilement manipulables au moment des élections, plutôt que des hommes et des femmes capables de se servir de leur cerveau pour raisonner et être capables d’émettre des critiques.
Mais si ce n’était que cela – ce qui est déjà énorme – il aurait dû se trouver au moins un parti politique pour dénoncer le phénomène et proposer de redresser la barre. Il ne s’en est trouvé aucun et, jusqu’à ce jour, aucune voix ne s’élève parmi les grands partis politiques ! La raison est simple : ils sont tous mondialistes.
L’explication est en effet d’ordre géopolitique. Il y a, en « haut lieu », c’est-à-dire dans l’état-major de l’oligarchie mondialiste, la volonté de détruire la France. Comme de détruire tous les Etats, mais la France en particulier, puisque sa vocation de « fille aînée de l’Eglise » en fait, potentiellement, un ennemi particulièrement dangereux pour le camp mondialiste.
Que faire ? Il n’y a rien à attendre des associations de parents d’élèves pour deux raisons : d’une part parce qu’elles sont dirigées par des personnes elles-mêmes soumises à l’idéologie mondialiste, d’autre part parce que les parents ont trop peur de nuire à leurs enfants s’ils apparaissent comme contestant l’école républicaine.
C’est bien pourquoi il y eut, en 1984, un mouvement spontané des familles pour demander la libération de l’enseignement, que toutes les écoles, publiques et privées, soient librement accessibles aux familles, sans obstacle financier. Mais c’est justement cette spontanéité qui en était une force, mais aussi une faiblesse dont l’épiscopat catholique a profité pour détourner le mouvement de ses revendications premières.
C’est pourquoi il faut créer un « cartel d’organisations » regroupant des personnes et des organisations de toutes sensibilités politiques d’accord sur un seul mot d’ordre :

L’école libre par le chèque scolaire

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