Macron fait semblant de lutter contre l'islamisme

La loi sur le séparatisme n’en est qu’au stade de projet, mais l’on voit déjà les arrière-pensées du président Macron : donner l’illusion qu’on lutte contre l’islamisme en se limitant en fait à une opération de communication et profiter d’une future loi pour limiter encore plus, en attendant d’interdire, toute activité scolaire non directement contrôlée par l’Etat, ce qui vise très précisément les écoles catholiques hors contrat et l’enseignement à domicile.
Voyons la charpente de ce projet de loi. Il s’articule en sept objectifs : 1) Protéger les agents de l’Etat et toute personne susceptible d’être attaquée ; 2) contrôler les associations cultuelles ; 3) protéger les membres d’une famille musulmane (mariages forcés, droits de succession, polygamie, etc.) ; 4) contrôler les établissements d’enseignement privés hors contrat ; 5) contrôler les fédérations sportives ; 6) contrôler les aides étrangères et 7) prévenir les actes de terrorisme.
Or quelle est la réalité de ce séparatisme islamique ? Résumons-le à trois catégories de contestation de la loi républicaine : 1) la multiplication de jeunes filles et de femmes voilées, ce qui est, comme le dit très bien Éric Ciotti « un véritable étendard politico-religieux de l’islamisme » (Le Figaro du 15/02/2021) ; 2) les atteintes à l’ordre républicain (nourriture hallal dans les cantines scolaires, horaires séparés pour les hommes et les femmes dans les piscines, refus des médecins-hommes pour ausculter les femmes musulmanes dans les hôpitaux, etc.) ; 3) « last but not least », instauration d’une vie communautaire spécifiquement musulmane dans certains quartiers et certaines villes en France.

De tout cela, le projet de loi ne dit rien

Sur le premier point, le voile islamique, nous rejoignons Éric Ciotti qui le considère comme une « prison pour les femmes ». Nous ne sommes pas dans une logique républicaine qui, au nom de la laïcité, ne sait pas répondre aux islamistes qui se défendent en disant que les chrétiens portent bien des croix. Nous sommes pour le port d’une croix et contre le port du voile dans tout lieu public.
En ce qui concerne les atteintes à l’ordre républicain, évoquée ci-dessus, là encore l’Etat républicain cède aux islamistes qui se justifient en se référant au principe de laïcité. Nous avons déjà dit précédemment que voilà une démonstration du fait que ce principe est le cheval de Troie de l’islamisme. En donnant la primauté aux références chrétiennes – ce qui devrait être inscrit dans la constitution - le problème devient simple : il suffit que les musulmans respectent l’organisation sociale instaurée depuis des décennies en France.
Reste le troisième point, le plus lourd de menaces, l’islamisation de quartiers et même de départements (avec l’exemple de la Seine Saint Denis). Il ne s’agit plus directement d’un quelconque danger terroriste, tout au moins dans une première lecture. Il s’agit de l’occupation graduelle de la France par un pouvoir étranger qui joue le rôle d’Etat dans l’Etat. Au deuxième degré de lecture, il s’agit aussi d’un danger terroriste, car c’est dans les familles musulmanes que des jeunes se découvrent d’un seul coup islamistes et sont alors psychologiquement prêts à passer à l’action terroriste.
Sur ce point, ce n’est pas une nouvelle loi qui règlera la situation. La preuve en est qu’à Trappes, dans la banlieue parisienne, les policiers ne peuvent pas appliquer la loi d’interdiction du port de la burka sous peine de se retrouver rapidement encerclés par une cinquantaine de résidents musulmans prêts à en découdre. C’est donc d’une véritable guerre dont il s’agit : sur un plan matériel en mettant la main sur les stocks d’armes existants et, sur le plan du séparatisme, le seul objectif réaliste est, à terme, la conversion de tous les musulmans ou leur départ. Car aucun pays ne peut tolérer de voir se développer en son sein un peuple porteur d’une idéologie étrangère.

Abrogation de la laïcité
Inscription des références chrétiennes dans la constitution


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