L'Italie prise au piège du mondialisme

Le coup de force du président de la république italienne, Sergio Mattarella, qui a mis son veto à la nomination de l’eurosceptique Paola Savona au ministère de l’Economie, et a ainsi provoqué la démission du premier ministre Giuseppe Conte chargé de constituer le nouveau gouvernement, est une nouvelle preuve, pour ceux qui doutent encore, que l’hyper classe mondialiste est le vrai dirigeant des pays de l’Union Européenne.
Inversement, la coalition formée par la Ligue (équivalent du Rassemblement National en France, 18% des voix) et du mouvement de gauche « 5 Etoiles » (33% des voix) est l’alliance de la carpe et du lapin. Aucune politique cohérente ne peut en sortir, les uns parlant de réduction de la dette publique en misant sur une hypothétique croissance forte, les autres voulant mettre en place une forme de « revenu universel » à hauteur de 780 euros par mois.
Un programme économique totalement incohérent, puisqu’une croissance forte ne peut être obtenue avec le maintien de la monnaie unique. Prétendre « renforcer la confiance dans notre démocratie et dans les institutions de l’Etat » est illusoire dans la mesure où aucune réserve vis-à-vis du pouvoir exorbitant de la Commission Européenne n’est exprimée. Une diplomatie incohérente, puisqu’on ne peut à la fois rester dans le cadre de l’Alliance Atlantique, en confirmant que « les Etats-Unis restent un allié privilégié » et vouloir « lever immédiatement les sanctions imposées à la Russie » (Figaro du 28/05). Quant à la question de l’immigration, vouloir expulser 500 000 migrants irréguliers sans politique de remigration est l’équivalent du tonneau des Danaïdes !
Soyons clairs : il n’y a malheureusement pas aujourd’hui dans toute l’Europe un parti politique décidé à défendre un programme antimondialiste cohérent. Et s’il existait – c’est ce que nous nous efforçons de construire – jamais il n’obtiendrait la majorité des suffrages, du fait du matraquage des media. Et quand bien même, en résultat d’une crise politique d’ampleur exceptionnelle, il l’obtiendrait… nous serions revenus à la case départ : le veto des institutions européennes.
Toute solution basée sur les élections est vouée à l’échec
C’est pourquoi nous développons notre action selon deux axes complémentaires : en expliquant que l’harmonie sociale ne peut être trouvée que dans le cadre d’un régime politique s’appuyant sur les valeurs chrétiennes, car « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25). C’est la royauté.
Par ailleurs en favorisant la mobilisation populaire sur des objectifs liés au bien commun. La seule solution pacifique est de construire un mouvement national de résistance s’appuyant non pas sur un vaste programme mais sur des objectifs en nombre limité, soit :

Défense de la famille
Préférence nationale pour toutes les aides sociales

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