L'imposture du confinement

Il est toujours dangereux de prétendre donner des leçons aux autres à partir d’informations que les responsables n’avaient pas à l’époque. Citons-les, néanmoins. Voici le nombre de décès dans le monde entre le 1er janvier 2020 et le 1er mai : coronavirus (237 000), malaria (327 000), suicides (357 000), accidents de la route (450 000), cancer (2 740 000), malnutrition (3 731 000), maladies infectieuses (4 331 000), avortements (14 184 000) ; source : worldometers.info.

C’est le coronavirus qui a provoqué le moins de morts !

Autre information : en 1918/1919, la grippe espagnole, qui a vraisemblablement causé la mort d’une centaine de millions d’individus (Rivarol du 27/05/2020) avait un taux de mortalité de l’ordre de 2 à 3%, tandis que, d’après une estimation de l’institut Pasteur à la date du 21 avril, le taux de mortalité chez les personnes infectées est d’environ 0,5%, six fois moindre que la grippe espagnole !
On va dire : certes, mais, au début de la pandémie, on ne le savait pas. Rappelons-nous quelle était la situation en France au moment où démarrait la pandémie. On manquait de tout : de lits de réanimation, de masques, de respirateurs, de la capacité de faire massivement des tests. Ce fut la raison principale qui conduisit à décider un confinement général. Il y eut aussi une raison idéologique : tester le degré de soumission d’un peuple quand on le soumet quotidiennement à un matraquage médiatique lui expliquant pourquoi il fallait avoir peur.

Et pendant ce temps, l’économie s’écroule
et le nombre de chômeurs risque d’être astronomique

On peut toujours faire le raisonnement rétroactif : il aurait fallu faire ceci ou cela. On peut en effet légitimement se demander si on n’aurait pas pu éviter le confinement sur la base de l’exemple d’autres pays qui ne l’ont pas fait du tout (Japon, Corée du Sud, Singapour, Formose) ou qui ont adopté un confinement relatif (Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Autriche).
En fait, il faut prendre davantage de recul : à l’instar de la situation de la France en 1939, où il n’a servi à rien de remplacer in extremis le général Gamelin par le très compétent général Weygand, la question de fond n’est pas de critiquer telle ou telle décision du tandem Macron-Philippe mais de dénoncer la politique de démantèlement général de notre pays, où l’on brade les uns après les autres les « bijoux de famille » (Alstom, Péchiney, et bien d’autres) et où l’on détruit à petit feu notre système de santé et notre système de protection sociale.
Ce qui a coulé la France en 1940, ce sont les vingt ans de propagande pacifiste diffusée par la gauche, alors qu’en 1920 la France avait la meilleure armée du monde. Ce qui coule la France aujourd’hui, c’est la soumission de tous nos responsables politiques aux diktats de l’oligarchie mondialiste utilisant toutes les occasions pour empêcher la France de mener une politique de redressement, ce qui n’est possible que si notre pays retrouve sa souveraineté monétaire, budgétaire, économique, culturelle et militaire. Mais, cela, aucun parti républicain ne pourra l’entreprendre.

Unissons nos forces pour redresser la France et, pour cela il faut

Sortir de l’UE et réindustrialiser la France

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