Les Etats-Unis nous ont déclaré la guerre

Que diriez-vous si un individu menace de vous couper les bras et les jambes tout en vous laissant en vie ? Que c’est un ennemi de la pire espèce, et qu’il faut se donner les moyens de s’en protéger.
Et bien, c’est exactement ce que sont en train de faire les Etats-Unis à notre égard. Sauf que les jambes sont déjà coupées ! C’est comme cela qu’il faut comprendre l’acquisition on ne peut plus frauduleuse d’ALSTOM par General Electric en novembre 2015. Et le journal Le Monde du 2 novembre 2015 écrivait : « Selon Jeff Immelt, PDG de GE, la France va devenir ‘‘la deuxième maison’’ du groupe américain avec plus de 20 000 employés ». Il n’est pas écrit « le groupe français va devenir… », mais « la France va devenir… ». C’est avouer ouvertement que la France est devenue une colonie américaine à cette date.
Et pour parfaire l’opération, on nous annonce aujourd’hui que le groupe allemand SIEMENS – on connaît la soumission de l’Allemagne d’Angela Merkel à son allié américain – va racheter ce qui reste d’ALSTOM. Ainsi même le nom d’ALSTOM va disparaître.
A l’époque, François Hollande déclarait très pompeusement que l’indépendance de la France est sauvée. Un énorme mensonge. En effet, ce n’est pas n’importe quel groupe industriel qui passe sous la coupe des américains. C’est le contrôle, par les Etats-Unis, de toute activité utilisant les turbines ALSTOM : tout notre parc de centrales nucléaires, les navires de guerre, les éoliennes et sans doute bien d’autres activités.

Les Etats-Unis nous ont bien coupé les jambes !

A l’époque, Arnaud de Montebourg s’était battu comme un lion pour préserver ALSTOM. Il dut jeter l’éponge en constatant que François Hollande ne le soutenait pas. Et ce fut Emmanuel Macron qui donna le coup de grâce, en déclarant en tant que conseiller auprès du président de la république, que la France n’est pas un pays socialiste et n’a donc pas à se mêler d’économie !
Pourquoi nos dirigeants ont-ils couvert une telle opération de dépouillement de la France ? Ce ne sont pourtant pas des imbéciles. Ont-ils été payés pour cela ? C’est en partie vrai quand on sait que nombre de ministres ont vu leurs proches embauchés par telle ou telle officine américaine, grassement payés bien entendu. Mais cela n’explique pas tout…
Il y a plus grave. Nous avons, au-dessus de nos têtes, une épée de Damoclès prête à nous tomber dessus au moindre geste jugé désagréable par les Etats-Unis. Le mécanisme est le suivant. C’est là qu’intervient l’instrumentalisation de l’islam par les Etats-Unis. Il y a en France 800 zones de non-droit, des zones où la police ne peut pas pénétrer. Y ont été entreposées – progressivement pendant les trente dernières années – des stocks d’armes de guerre. Non pas la simple kalachnikov, mais un armement permettant de détruire un char, notamment. Et, selon des personnes bien informées, on estime à deux ou trois millions le nombre d’islamistes prêts à entrer en guerre.
Face à cette armée prête au combat, de quelles forces disposons-nous ? Si l’on additionne les forces de police, de la gendarmerie et de l’armée de terre, cela représente, au mieux (sans parler des désertions possibles) 170 000 hommes. Autant dire qu’en cas d’affrontement armé, nous sommes sûrs de perdre la guerre… et de voir s’instaurer dans notre pays un pouvoir islamiste. C’est exactement le scénario qui s’est déroulé en Syrie. Voilà pourquoi Hollande n’a rien dit.
La seule solution pour sortir de ce traquenard est qu’un gouvernement prenne simultanément deux décisions : 1) occuper militairement les zones de non droit et neutraliser l’armement qui s’y trouve ; 2) nationaliser ALSTOM (y compris ce que possède déjà General Electric).
Seul un roi est en mesure de prendre ce type de décisions.

Vive le roi Louis XX