Les discriminations légitimes

La lutte contre les discriminations est devenue une véritable religion.  Et pourtant la législation qui nous est imposée est pleine de contradictions. Ainsi l’article 18 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 exprime que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites ». Retenons en particulier le terme « convictions ».
Or l’article 10 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’union Européenne) déclare que « Dans la définition et la mise en oeuvre de ses politiques et actions, l'Union cherche à combattre toute discrimination fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle ». Ainsi toute discrimination fondée sur les convictions est interdite. Le moins qu’on en puisse dire est que c’est en contradiction avec la déclaration universelle des droits de l’homme.
Nous sommes en pleine période électorale. Or le fait pour un parti politique de critiquer le parti adverse n’est-il pas déjà une forme de discrimination ? Il nous faut revenir aux définitions pour y voir clair. Le Larousse nous fournit une définition de la discrimination : « action d’isoler et  de traiter différemment certains individus ou un groupe entier par rapport aux autres ». La définition du Littré est « faculté de discerner, de distinguer » et il ajoute « ce changement d’état par lequel la conscience passe d’une modification à une autre, c’est la discrimination, et c’est le fondement de notre intelligence ». Autrement dit, interdire de discriminer, c’est nous interdire toute intelligence. Nous n’aurions plus droit à aucune conviction.
Enfin le Robert nous fournit deux définitions complémentaires. La première est d’ordre littéraire : « action de discerner, de distinguer (les choses les unes des autres) avec précision, selon des critères ou des caractères distinctif s, pertinents ». La deuxième définition est d’ordre juridique : « le fait de séparer un groupe social des autres en le traitant plus mal ». On peut penser que c’est à cette dernière définition que songeaient les rédacteurs du TFUE. Mais est-ce compatible avec un fonctionnement des institutions assurant la paix sociale ? C’est ce que nous allons regarder de plus près.
Laisseriez-vous la gestion de votre compte bancaire à un voleur ? Certes non. Transposons ce genre de situation sur le terrain des institutions politiques d’un pays. Est-il prudent d’introduire « le loup dans la bergerie » en acceptant que les représentants d’un groupe social qui défend des intérêts étrangers à la France soient autorisés à participer aux institutions politiques de notre pays ? Certes non. C’est pourtant la situation que nous vivons, protégée par ce fameux article sur la discrimination.
Deux groupes sociaux, selon notre analyse, défendent des intérêts étrangers à la France. La république les tolère, au risque d’aller elle-même vers sa destruction. Elle le fait parce qu’elle est dirigée par des politiciens à la solde de l’hyper-classe mondialiste.
La république est tellement gangrénée qu’il est illusoire de vouloir la sauver. Seul un autre régime politique – la royauté – pourra nous sortir de cette ornière. Cela impose qu’une des premières mesures à prendre, une fois la victoire obtenue, est d’interdire aux membres de ces groupes toute participation aux institutions de l’Etat.
Le roi est nécessairement catholique, du fait des lois fondamentales du royaume. Il devient alors superflu d’établir une législation dénonçant la discrimination, puisque la distinction entre la discrimination légitime et la discrimination idéologique fait partie de la doctrine catholique.

Vive le roi Louis XX !