Le coronavirus abolit la mondialisation !

On lit en première page du Figaro du 16/04/2020 le titre suivant : « Le retour des frontières s’impose à l’Europe ». En page 3, il nuance son propos : « La fermeture des frontières pourrait être maintenue jusqu’en septembre »…
Emmanuel Macron annonce la fin du confinement pour le 11 mai, et pourtant on nous dit qu’il serait bon que les personnes âgées, souvent plus fragiles, continuent à vivre le confinement jusqu’à la fin de l’année. Sans compter le fait que, même si un vaccin est trouvé, rien ne dit qu’une autre pandémie ne va pas se produire dans les années qui viennent. Le bon sens veut qu’on en tire la leçon et qu’on arrête avec cette utopie de libre circulation des hommes et des marchandises.
Surtout que les experts en économie, qui nous expliquaient que la mondialisation permet des économies d’échelle inatteignables autrement, sont obligés de reconnaître que cette même ouverture des frontières peut conduire, comme c’est le cas aujourd’hui, à la pire récession que la planète ait connue depuis au moins un siècle.

On parle en effet d’une récession mondiale de 30% !

Ouvrons les yeux : le coronavirus qui, comme le montrent de nombreux indices, n’est pas fortuit, contribue, aux yeux de l’oligarchie mondiale, à justifier la mise en place d’un gouvernement mondial. C’est la logique des Illuminati : « ordo ab chaos », c’est-à-dire pratiquons la politique du chaos, d’où il sortira le nouvel ordre mondial que nous voulons.

Les gens qui nous dirigent ne recherchent pas du tout le bien commun

Mais alors, diront certains, allons-nous abandonner ce beau projet de construction européenne ? Nullement. Mais c’est d’une autre Europe dont les peuples ont besoin. Des institutions qui sont construites en accord avec les principes de la doctrine sociale de l’Eglise. Voici, en quelques mots, ce que peuvent être ces institutions, en raisonnant sur une transformation de ce qui est défini dans le Traité de Lisbonne.
Comme l’alternative est une EUROPE DES PATRIES, le pouvoir exécutif doit être le Conseil européen qui réunit les dirigeants des pays membres de l'Union Européenne. Il représente le plus haut niveau de coopération politique entre les pays membres. Le respect de la souveraineté des Etats implique la suppression de différents organes : la commission européenne, le parlement européen, la Cour de justice de l'Union européenne, la Banque centrale européenne et la Banque européenne d'investissement. Les autres structures seraient remplacées par des commissions ad hoc ayant une mission décidée en Conseil européen.
Bien entendu, il faut revenir aux monnaies nationales qui caractérisent l’identité de chaque pays. Mais ceci n’exclut pas que l’Europe des patries mette en œuvre une politique commune allant dans le sens d’une préférence communautaire vis-à-vis des produits et services importés.
Et il faudra aussi rapatrier les industries qu’il est dangereux de sous-traiter à l’étranger, comme nous venons de le voir : non seulement les masques – alors que nous avions en 2008 un stock d’un milliard de masques que le gouvernement Hollande a fait disparaître ! – mais aussi les médicaments de première nécessité, les produits agricoles nous assurant l’autonomie alimentaire, sans oublier, dans un tout autre domaine, les armements de base, fusils et cartouches.

Vive l’Europe des patries !

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