L'abrutissement programmé de nos enfants

Voici l’analyse que fait SOS-Education à propos de l’enseignement de la lecture dans les écoles primaires. Nous savons que la grande question est l’utilisation de la méthode globale depuis que les « pédagogistes » ont pris le pouvoir dans l’Education Nationale, après Mai 68. Cette méthode handicape les enfants parfois pour la vie entière, car elle fait appel au cerveau droit, le sensible, et non au cerveau gauche, le rationnel. Il en résulte une incapacité à analyser les mots d’un texte, lettre par lettre ou syllabe par syllabe, ce qui, plus généralement, les prive de toute capacité d’analyse dans la vie courante, le sensible étant privilégié. Voici donc quelques extraites de ce qu’en dit Claire Polin, directrice de SOS-Education.
« Selon nos premières estimations, les professeurs des écoles utilisent encore massivement les manuels de lecture « mixtes », et ce :
malgré les études scientifiques à grande échelle et internationales qui prouvent que la méthode mixte, d’une grande brutalité, empêche l’apprentissage d’un enfant sur cinq ;
malgré les découvertes récentes sur le cerveau qui prouvent que la méthode syllabique pure correspond le mieux à l’apprentissage de la lecture ;

et même malgré les directives officielles très claires qui demandent d’utiliser des manuels syllabiques (non mixtes).Pourquoi donc beaucoup de professeurs des écoles continuent-ils d’utiliser les manuels mixtes, contre toute logique ?
Parce que les professeurs ne sont pas formés. Ils sont censés choisir leur manuel alors qu’ils ne savent pas les différencier (à part un vague « j’aime, j’aime pas »), ni pourquoi tel manuel est plus adapté que tel autre. Mais surtout, ils subissent encore la pression pédagogiste d’un autre âge, qui les déresponsabilise en leur disant que c’est normal d’avoir un taux d’échec de 20% et que ces élèves en échec finiront bien par apprendre plus tard.
On leur fait croire que comme la lecture n’est pas qu’une opération de déchiffrage, on pourrait commencer par mémoriser des mots, voire des phrases entières, poussant à deviner le sens avec le contexte. Or, le déchiffrage pur est absolument nécessaire au départ de l’apprentissage de la lecture.
S’il est mélangé dès le début avec des mots à visualiser globalement, l’élève prend un pli mental très fort qui, au mieux, le gênera dans le déchiffrage, ou au pire, le conduira à deviner des réponses sans réfléchir, y compris dans les autres matières !

Ce mensonge criminel perdure contre tout bon sens. Les éditeurs s’en frottent les mains : il arrange bien les éditeurs scolaires, car ils peuvent vendre :
aux écoles le poison des méthodes mixtes ;
et aux parents, le contrepoison des manuels syllabiques, car eux se rendent bien compte que leur enfant n’apprend pas à lire.Ils jouent sur les appellations : certains professeurs sont même persuadés « faire de la syllabique » parce que c’est marqué sur le manuel, alors qu’ils se font rouler.
Alors, au ministère, on s’est contenté de sortir des directives officielles et une notice explicative pour les professeurs des écoles. Aucune évaluation, aucune statistique officielle n’est sortie sur la mise en application de ces directives. Et selon mes premières estimations, les professeurs des écoles se sont empressés de ne surtout pas changer de pratique.
C’est fondamental de faire confiance aux professeurs. Mais une confiance aveugle, c’est irresponsable. Bien sûr, les professeurs doivent pouvoir choisir des manuels adaptés à leur façon d’enseigner. Mais la liberté pédagogique entraîne aussi une grande responsabilité. Car c’est toute la scolarité qui se joue, et au-delà, c’est l’avenir même de notre nation.
Dans les années 90, plus de 10% des élèves des classes populaires accédaient aux plus grandes écoles de France. Aujourd’hui, ils sont à peine 1% !
85% des élèves en échec scolaire ont une mauvaise maîtrise de la lecture... et pour 70% d’entre eux, cet échec est directement lié aux manuels de lecture ! »Voilà l’analyse très pertinente de SOS-Education. En résumé, les enseignants ont été « formatés » pour utiliser une méthode perverse et comme ils n’ont pas d’engagement de résultat, ils ne jugent pas utile de revoir leur façon d’enseigner.

La responsabilité est au niveau politique

Depuis mai 68, les gouvernements se succèdent sans rien changer à cet état de fait. Pourtant le problème est connu depuis longtemps. SOS-Education est une association qui a été créée en 2001 et, depuis cette date, elle ne cesse de dénoncer la méthode globale. C’est donc qu’il y a une volonté politique pour que rien ne change.
La seule explication est que le pouvoir trouve un grand avantage à cette situation : des cerveaux non préparés à raisonner d’une manière autonome sont plus facilement manipulables et ne risquent pas de remettre en cause les politiciens en place.
Or, quel est ce pouvoir en place ? Des chefs de gouvernement qui se succèdent mais qui sont tous soumis aux mondialistes, lesquels ne veulent surtout pas d’autonomie des nations car cela remettrait en cause leur volonté de destruction des Etats.
La république a été créée pour donner le pouvoir aux puissances financières, ce qui est incompatible avec des politiques soucieuses du développement de l’homme.

Vive le Roi, lieutenant de Dieu sur terre

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