La vérité sur l'état financier de la France, suite

Rappelons les chiffres que nous avons publié dans un article précédent…
En 2016, les recettes de l’Etat étaient de 240 milliards d’euros, tandis que les dépenses se montaient à 413 milliards d’euros, soit un déficit budgétaire de 70 milliards. A cela il faut ajouter le déficit de la Sécurité Sociale, d’environ 15 milliards et le déficit commercial  qui se limite à 50 milliards du fait de la baisse du prix du baril de pétrole. Nous en sommes déjà à 135 milliards d’euros. Mais il faut encore prendre en compte le service de la dette qui se chiffre à 45 milliards d’euros. Le total est donc de 180 milliards d’euros, pour un niveau de recettes de 240 milliards, donc 75% des recettes annuelles !

Quand l’Etat reçoit 4 euros, il en dépense 7

Il manque donc chaque année 180 milliards d’euros pour que la France puisse boucler son budget ! Pas étonnant que notre nouveau premier ministre s’arrache la tête pour trouver des solutions. Et, contrairement aux promesses d’Emmanuel Macron, il est amené à réduire et non à augmenter le budget de la Défense Nationale.
Certes, on ne peut pas résoudre ce problème en un an. Mais encore faut-il prendre les bonnes décisions. Elles sont simples… si on veut mener une politique souveraine et non soumise au plan mondialiste. Tout d’abord, il faut savoir que, entre le bénéfice que la France tire de la présence d’immigrés et ce que cela lui coûte, il y a un déficit annuel estimé à 52 milliards d’euros (Jean-Paul Gourévitch : « Les migrations pour les nuls »). Cela représente près de 2000 euros par ménage ! Si on disait la vérité aux français – c’est-à-dire : « voulez-vous continuer à sortir de votre poche chaque année 2000 euros au nom de la solidarité avec tous les pauvres de la planète, ou jugez-vous plus normal que l’Etat français ne dépense pas l’argent qu’il n’a pas ? – alors la réponse est simple :

il faut arrêter totalement les aides sociales aux immigrés

Le deuxième point sur lequel le gouvernement devrait normalement mettre l’accent, c’est la relance de notre industrie. Au lieu d’un déficit commercial de 50 milliards, nous devrions avoir un solde positif d’au moins 100 milliards, à l’exemple de ce que fait l’Allemagne. Et les 180 milliards qui nous manquent seraient, à peu près, trouvés ! Pourquoi n’en est-il pas ainsi ? Ce n’est pas par incompétence de nos dirigeants mais parce que l’hyper-classe mondialiste ne veut surtout pas d’une France forte, et encore moins d’une Europe forte.  Un exemple récent : la soumission de François Hollande, qui a refusé de livrer les navires Mistral à la Russie a plombé notre agriculture et a bloqué d’autres marchés potentiels, les pays acheteurs n’ayant plus confiance en la France. Deuxième exemple, en passe d’être résolu avec plusieurs années de décalage : les Etats-Unis ont empêché la signature d’un contrat entre PSA et l’Iran qui consistait à livrer à ce pays 500 000 voitures par an.

Décidons la relance de notre industrie !

Seul un roi peut présenter la vérité aux Français et leur expliquer qu’il faudra patienter le temps du redécollage. Mais, à la sortie, la France retrouvera son indépendance et sa prospérité.

Vive le roi Louis XX