La souveraineté du peuple est un leurre

Le concept de souveraineté du peuple est issu de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (article 3). Ce n’est pas un hasard : c’était la volonté des révolutionnaires de mettre quelque chose à la place de la souveraineté de Dieu, fondement de la royauté.
Ce concept a deux défauts. Le premier réside dans l’adhésion à une absurdité : le déterminisme matérialiste. Cela voudrait dire que le peuple, par essence, est détenteur de la sagesse. On voit là le fondement de ce principe : il est empreint d’une immense démagogie. Il est clair en effet que l’énoncé d’un tel principe ne peut que plaire au peuple. On le caresse dans le sens du poil.

Le deuxième défaut, intimement lié au premier, est qu’il cache en réalité toutes les possibilités de manipuler le peuple. Foin de démonstration, regardons l’histoire. La révolution française a commencé par le règne de la terreur. Ensuite, et depuis deux cents ans, ce ne fut qu’une succession de dictatures. Même les règnes de Louis XVIII et de Charles X n’ont pu y échapper car leur pouvoir était limité par la constitution républicaine.

Sautons les années. Nous arrivons à la révolution russe. Les bolchéviks ont promis au peuple « la dictature du prolétariat ». On a su plus tard que c’était la dictature sur le prolétariat. Et que vivons-nous aujourd’hui en France ? Derrière une apparence de liberté, la domination de l’oligarchie mondialiste. Les exemples sont nombreux, pour ne remonter qu’aux années récentes. Sarkozy a imposé le traité de Lisbonne alors que les Français l’avaient rejeté à 55% des voix. Le même Sarkozy a assassiné Kadhafi, ce qui nous a valu l’invasion migratoire que nous connaissons encore aujourd’hui. Hollande était prêt à envoyer l’armée française combattre en Syrie, au seul profit de la triade Royaume Uni / Etats-Unis / Israël. Et Macron joue le jeu de Big Pharma en interdisant les médicaments qui permettent de soigner le COVID-19.

En résumé, la souveraineté du peuple est un slogan qui permet de cacher le lieu où se trouve le réel pouvoir : entre les mains de l’oligarchie mondialiste. Ceux qui se revendiquent de ce concept sont de grands naïfs ou des complices cachés du mondialisme. Si on veut faire honnêtement fonctionner la démocratie, alors il faut abattre la république. En effet, sans les articles 3 et 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, il ne reste plus rien de la république et un nouveau régime politique est à définir, en partant de la longue expérience (treize siècles !) des rois de France.

Une seule alternative : la souveraineté de Dieu

Nous avons déjà expliqué dans un précédent article que l’existence de Dieu est une certitude et non une simple croyance. La Bible, moyen par lequel Dieu s’exprime, nous apprend que, depuis la nuit des temps, les hommes sont confrontés à l’opposition entre le Bien et le Mal, ou, pour le dire en termes concrets, ils sont parties prenantes du conflit entre le projet de Dieu et le projet du Diable. Le premier pourrait se résumer par la formule « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » tandis que le second est le règne de l’argent, de la loi du plus fort et de l’immoralité.

A moins d’être fou, le choix est simple : il vaut mieux jouer la carte de la souveraineté de Dieu plutôt que celle du Diable. La question n’est pas d’obliger tout le monde à devenir chrétien mais simplement de créer un régime politique qui mette l’homme et non l’argent en premier. Ce que nous vivons actuellement avec la pandémie en est un exemple frappant : s’il est interdit de soigner, c’est bien parce qu’il faut que l’industrie pharmaceutique en tire les plus grands bénéfices et aussi parce que l’entretien artificiel de la pandémie est un excellent moyen de gouverner par la peur.

La souveraineté de Dieu passe par le retour à la royauté

Mais, dira-t-on, où est la démocratie dans tout cela ? Il y avait bien plus de liberté pour organiser sa vie quotidienne du temps des rois qu’il n’y en a aujourd’hui. Toutes les décisions ne peuvent pas relever de la démocratie. Ainsi, il est normal que les décisions stratégiques, telles que les alliances internationales ou la politique de la santé, relèvent d’un cercle étroit de compétences, ce qu’on appelle le pouvoir régalien. De même une orientation de l’économie favorisant l’aménagement du territoire ne peut être que centralisée. Inversement, toute l’activité économique locale doit être organisée démocratiquement, comme cela se passe en Suisse.

Vive le roi Louis XX

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