La solitude née des Droits de l'Homme

Dernièrement, les media nous ont appris que l’absentéisme en France représentait en 2017 en moyenne 17,2 jours d’absence par an et par salarié, soit une légère progression par rapport à 2016 (source : 10ème baromètre de l’absentéisme et de l’engagement Ayming-AG2R).
Certes, il peut y avoir de réelles maladies mais, dans ces proportions (4,72% des employés), cela dénote un réel mal être.
Entre 2008 et 2013, 45 millions de boîtes d’antidépresseurs par an ont été consommées (source : Neptune). Les spécialistes estiment que 10 à 20% des personnes sont concernées, soit de l’ordre d’une demie à une boîte par mois.
D’ailleurs, à Paris, il suffit de prendre les transports en commun pour voir à quel point les gens sont tristes. Y a-t-il une cause à cela ? Oui, bien entendu. Pensons aux années 30, pour ne pas remonter les siècles : les peintres en bâtiment chantaient en travaillant. A la même époque, il n’était pas rare qu’un outilleur (ouvrier professionnel qualifié) pense la nuit à son travail, non parce que celui-ci le traumatisait mais au contraire parce qu’il était passionné par ce qu’il faisait. Nous sommes loin de la morosité et de l’ennui au travail que vivent aujourd’hui une majorité de personnes.
En réalité, la transformation s’est fait progressivement d’une société où les mœurs étaient encore profondément marquées par la morale chrétienne, pourtant abolie en 1789, jusqu’à une date récente – le tournant étant probablement Mai 1968 – où la société sans Dieu commença à envahir tous les aspects de notre vie.
Pour comprendre cette évolution, il faut revenir aux sources. L’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 énonce : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi ».
Ainsi cet article nie la condition naturelle de l’homme, qui est celle d’un être social. Car ce dont souffre la plupart des gens, c’est du manque de reconnaissance. Et celle-ci vient naturellement de la vie en société : je te rends tel service, pas du tout dans une optique intéressée et, naturellement, à un autre moment, c’est l’autre qui me rend un service.
L’homme livré à lui-même, complètement individualisé comme l’a voulu cet article 4, a une fâcheuse tendance à laisser grandir en lui le cerveau reptilien. C’est d’ailleurs voulu par les mondialistes, car il est ainsi plus manipulable. Pour qu’il en soit autrement, il faut qu’un pouvoir s’occupe d’élever la vertu du peuple. Ce ne peut être qu’un roi très chrétien, le « lieutenant de Dieu sur terre », qui a pour mission de respecter avant tout les deux commandements les plus importants : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit – Voilà le plus grand et le premier commandement, le second lui est semblable – Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matt. 22, 37-39).
Concrètement, une des premières mesures que prendrait un gouvernement royal serait de lutter contre l’urbanisation croissante et de reconstituer la vie de village que l’on connaissait autrefois, avec la solidarité naturelle qui y était établie : on ne laissait pas quelqu’un mourir de faim. On peut ajouter : on ne laisse pas 200 000 SDF rester sans abri ; on leur donne de quoi vivre décemment.

Vive le roi Louis XX

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