La question palestinienne

Sur une question aussi grave, et qui reste non résolue depuis tant d’années, avec comme conséquence la souffrance de deux peuples, il est impossible de rester indifférent et de faire comme Ponce Pilate en disant « je m’en lave les mains ».


Il suffit de comparer les cartes d’avant 1967 et celle de 2005[1] – la situation s’étant encore dégradée au détriment des palestiniens depuis – pour que l’injustice saute aux yeux. C’est bien Israël qui rogne petit à petit ce qui était implicitement reconnu comme l’Etat palestinien en le transformant en un gruyère inapte à constituer un Etat.
Il en est de même de la ville de Jérusalem. Pour des raisons historiques, la seule solution raisonnable est de reconnaître Jérusalem-est comme la capitale du futur Etat Palestinien.
A ce jour (27.06.2015), on a dépassé le chiffre de 500 morts du côté Palestinien, contre moins de 20 du côté Israélien. C’est la bataille du pot de terre contre le pot de fer !
Par conséquent la France doit s’engager à soutenir les revendications palestiniennes. Il y a là une guerre qui, un jour ou l’autre, risque de devenir internationale. La France se doit de choisir son camp, qui ne doit pas être celui du mondialisme dirigé par le binôme USA-Israël, mais au contraire s’intégrer dans des alliances qui le combattent. L’alliance avec le peuple palestinien en est une composante.
Mais c’est une alliance conjoncturelle, à la manière dont De Gaulle a fait alliance avec les communistes pour libérer la France de l’occupation allemande. Aussitôt la guerre terminée, le combat politique a repris pour empêcher les communistes de prendre le pouvoir. De même, la France doit retrouver ses racines chrétiennes et exiger des musulmans qu’ils se soumettent aux lois françaises.
Dans l’immédiat, la France doit défendre la seule solution au conflit : le retour d’Israël dans ses frontières de 1967 et la reconnaissance de l’Etat Palestinien.


[1] Source Google