La Nouvelle-Calédonie fait partie de la France !

Le 4 novembre 2018 prochain aura lieu le référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Comment en est-on arrivé là ? Le point de départ est bien connu : le 1er décembre 1984 a lieu le 1er congrès du FLNKS qui décide la constitution d'un gouvernement provisoire de Kanaky, avec à sa tête Jean-Marie Tjibaou, et adopte le drapeau dit « Kanaky » comme emblème. Puis, en juin 1985, le FLNKS déclare unilatéralement l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, qui ne sera jamais effective, et adopte une constitution qui ne sera donc jamais appliquée (source Wikipédia).
Mais dès 1986 le conflit prend une dimension internationale. En effet, le FLNKS obtient le vote par l'Assemblée générale des Nations unies (à la majorité des 3/5e de ses membres) de la résolution 41/41 A affirmant « le droit inaliénable du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et à l’indépendance » et inscrivant l'archipel sur la Liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies.

Depuis a lieu périodiquement un référendum sur l’autodétermination, avec une volonté claire de nos gouvernements successifs d’accorder l’indépendance à ce territoire. Diverses mesures administratives sont adoptées de manière à favoriser le vote kanak mais, jusqu’à présent, les référendums successifs n’ont pas atteint cet objectif.

Venons-en à l’analyse politique, économique et culturelle de ce conflit. Si l’on raisonne à froid, la revendication d’indépendance est un leurre. Les kanakis le reconnaissent indirectement, puisqu’ils incluent dans cette revendication « des accords de coopération avec la France qui devraient être établis ». C’est donc l’aveu qu’une véritable indépendance économique n’est pas viable et qu’il faut le soutien financier de la France pour l’assurer. La justification est évidente : c’est celle des « pauvres indigènes exploitées pendant des décennies par l’affreux colonisateur ». Nous y reviendrons.

L’indépendance politique est aussi un leurre, car il ne fait pas de doute que la Chine viendra remplacer la France, comme elle le fait depuis plusieurs années en Afrique. Il faut bien avoir en tête une règle universelle : un pays ne peut assurer son indépendance que s’il a la force militaire pour l’imposer à son entourage.

En résumé, le seul combat à mener pour que la Nouvelle-Calédonie reste française est idéologique. Pour cela il faut bien comprendre qui est l’ennemi. Au-delà du FLNKS, que la police française pourrait faire taire facilement, il y a l’hyper classe mondialiste, dont l’objectif est d’instaurer un gouvernement mondial. Cela explique notamment la connivence entre les gouvernements français successifs et les Etats qui ont provoqué le vote de l’ONU favorable au FLNKS.
Il faut que les Calédoniens blancs arrêtent de se culpabiliser et démontent le discours anticolonial du FLNKS. Comme nous le rappelle Bernard Lugan, « au total la France a construit en Afrique 215 000 kilomètres de pistes carrossables, 50 000 kilomètres de routes bitumées, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 2000 dispensaires, 600 maternités, 220 hôpitaux (où soins et médicaments étaient gratuits), 196 aérodromes et 63 ports ».
Soyons fiers de notre époque coloniale. Lors de son voyage en Algérie en février 2017, Emmanuel Macron ose déclarer à propos de la colonisation de ce pays par la France : « C'est un crime. C'est un crime contre l'humanité. C'est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes ».
Une telle déclaration est honteuse et pas digne d’un président de la république française. Comme lui a fort justement fait remarquer Eric SAFRAS à l’époque, « c’est oublier que les Français d' Algérie ont créé de zéro :
- une infrastructure de transports (près de 60 000 km de routes goudronnées dont 20 000 km de lignes régulières de transports de voyageurs en autobus, plus de 5 000 km de chemins de fer, 4 ports aux normes internationales et 20 ports secondaires, 5 aéroports de classe internationale et 20 aéroports régionaux),
- des usines, de grandes entreprises (Orangina, pâtes Ferrero et Ricci, cigarettes Bastos …)
- 31 centrales hydroélectriques
- des mines (plus de 3.5 millions de tonnes en 1954): plomb, phosphates…
- l' exploitation du gaz et du pétrole (8 millions de tonnes en 1962)
- 156 hôpitaux de 33 000 lits qui recevaient au minimum 300 000 musulmans par an, 1870 médecins, mais aussi 611 pharmaciens, 449 dentistes, 622 sage-femmes, médecine " coloniale " qui a lutté contre le paludisme, trachome et glaucome, la mortalité infantile…
- plusieurs milliers d' écoles qui scolarisaient près de 800 000 musulmans en 1960, les instructeurs étant à la fois enseignants, écrivains publics, assistants sociaux et même infirmiers-pharmaciens, pour leurs élèves mais aussi pour les parents de ces derniers.
- la liberté de culte : en 1962, à Constantine, il y a 30 lieux de culte dont 12 mosquées, 11 synagogues, 5 églises catholiques et 2 temples protestants.
Les Français d'Algérie ont aussi développé la pêche et surtout l'agriculture, céréales, primeurs, agrumes… faisant passer les terres cultivées d’un demi-million d'hectares en 1830 à plus de 10 millions au début des années 1960, notamment en asséchant les marais de la Mitidja et en utilisant les matériels et les méthodes les plus modernes d'exploitation (dry-farming, moissonneuses-batteuses…) ».
De plus, un numéro spécial de Valeurs Actuelles (Hors-série N°14), mentionne que, « SOIXANTE ANS APRES LA COLONISATION, LE PIB PAR HABITANT DE NOS EX-COLONIES AFRICAINES EST INFERIEUR A CELUI QU’IL ETAIT AVANT LEUR INDEPENDANCE ».
Le combat idéologique est international. Les Calédoniens blancs ne sont pas seuls. D’autres mènent le même combat idéologique, en France notamment, même s’il ne transparait guère lors des campagnes électorales, car, en métropole aussi, le rouleau compresseur des médias fait tout pour que les gens qui défendent leur patrie ne soient pas entendus.
En résumé, c’est toujours le même combat que dénonçait le Christ il y a deux mille ans : « « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13), le combat entre le vrai Dieu et le dieu-argent.

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