La non discrimination, une nouvelle religion

L’article 16E (partie 2) du Traité de Lisbonne interdit toute discrimination entre les individus, ce qui n’est que justice. Cependant, nous sommes obligés de constater que toute personne qui ose exprimer une critique à l’égard d’un courant de pensée ou d’une religion risque fort de faire l’objet de poursuites judiciaires. Et ce en contradiction flagrante avec l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui stipule que personne ne doit être condamné pour sa religion ou ses opinions.

La non discrimination est devenue la nouvelle religion

On aura beau faire remarquer qu’il ne faut pas confondre le courant de pensée et celui qui s’en réclame, on sera tout de même condamné. Le rejet récent d’une question prioritaire de constitutionnalité déposée par Vincent Reynouard et rédigée par Maître Wilfried Paris, son avocat, dans le but d’abroger la loi Gayssot confirme cette triste réalité :

La république française s’est transformée en un régime totalitaire

La seule chose que nous puissions faire est de décrire ce que serait une politique royaliste sur cette question. Parlons tout d’abord de la liberté religieuse.
Les lois fondamentales du royaume indiquent que le roi est nécessairement catholique. Ceci signifie qu’il doit diriger le pays en conformité avec ce que dit l’Evangile. Il ne fait ainsi que respecter la volonté de Dieu de faire de la France la « fille aînée de l’Eglise ». Dieu, en effet, a choisi la France comme vecteur pour convertir le monde. En voici quelques exemples.
Depuis Clovis, le sacre des rois de France s’est fait en utilisant la « Sainte ampoule » apportée miraculeusement par le Saint Esprit, ce qui ne fut pas pratiqué dans les autres royautés. La France est le pays qui a envoyé dans le monde le plus grand nombre de missionnaires. C’est aussi le pays qui a vécu le plus grand nombre d’apparitions de la Sainte Vierge. Et il y a encore bien d’autres exemples historiques qui montrent que la France a une origine surnaturelle et une mission surnaturelle.
Ceci ne veut pas dire que tous les Français doivent devenir catholiques. Les autres religions – l’islam et le judaïsme en particulier – seront libres de développer leur pratique religieuse à deux conditions : 1) que les pratiquants s’engagent à être patriotes, c’est-à-dire à défendre la France et non une quelconque puissance étrangère ; 2) que les pratiques religieuses sont effectuées dans le respect des coutumes et des modes d’organisation français. Ainsi toute revendication de nourriture spécifique dans les cantines scolaires, de séparation des sexes dans les piscines ou dans les hôpitaux, etc, ne saurait être tolérée.
Mais il est une autre question qui doit être abordée ici, celui de la liberté d’opinion. La royauté respectera la liberté d’opinion des personnes, en conformité avec l’article de la DDH cité plus haut mais aussi, tout simplement, parce que c’est une condition essentielle pour le fonctionnement harmonieux d’une société.
Par contre le problème de la liberté de la presse est plus complexe. Une des premières mesures qu’adoptèrent les révolutionnaires fut de transformer le Palais Royal en un lieu de débauche. On comprend pourquoi les parlementaires russes ont voté une loi interdisant toute propagande en faveur de l’homosexualité. Voilà un exemple de distinction à faire entre les homosexuels, que l’on doit respecter, et l’homosexualité qu’une monarchie ne saurait favoriser.
Il est impossible de faire une liste exhaustive de tous les sujets sur lesquels une presse subversive pourrait s’exprimer. Mais on ne peut à la fois rechercher l’élévation de la vertu des citoyens – ce qui est la mission du roi – et encourager ceux-ci à développer des comportements contraires à la morale. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de pratiquer une quelconque contrainte, mais simplement de ne pas encourager le vice.

Non à la république des francs-maçons
Oui à l’établissement du roi Louis XX au pouvoir