La France désarmée !

Le débat télévisé du 13/10 entre les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ne nous a en rien éclairés sur la question de la sécurité des Français face à la menace islamiste. On en reste toujours à savoir s’il faut enfermer préventivement les fiches S, ou les expulser, ou autre solution à définir, etc. Tout est fait pour nous endormir et nous empêcher de regarder la vérité en face…
La semaine du 17 octobre a vu défiler en France les policiers en colère. Les revendications que le journal télévisé a bien voulu nous transmettre donnent à penser que les policiers se plaignent essentiellement du fait que la justice est trop laxiste. Ainsi il arrive souvent, trop souvent, que des policiers se trouvent en face de délinquants en toute liberté alors qu’ils les avaient arrêtés la veille ou l’avant-veille !
Mais ce qu’on ne nous dit pas – et que les policiers savent bien – c’est qu’ils sont presque totalement désarmés, soit moralement parce qu’on leur interdit d’utiliser leur arme, soit même parfois physiquement, l’auteur de ces lignes ayant lui-même rencontré deux policiers en mission de surveillance dans la rue qui lui faisaient la confidence qu’ils ne portaient pas d’arme. En plus, ils avaient avec eux un chien mais celui-ci était muselé ! Et ce ne sont pas que les policiers. Les militaires eux-mêmes sont, en quelque sorte, désarmés. Ainsi, au Bataclan, ils étaient sur place mais n’avaient pas reçu l’ordre de tirer !
Or un récent sondage de l’IFOP commandé par l’Institut Montaigne sur les musulmans de France laisse songeur (voir détail dans Rivarol du 13/10/2016). L’IFOP distingue trois catégories de musulmans : 1) 46% d’entre eux sont « soit totalement sécularisés, soit en train d’achever leur intégration, sans renier leur religion » ; 2) 25% d’entre eux représentent un groupe « plus pieux et plus identitaire », tout en rejetant le voile intégral ; 3) enfin les 28% restants sont des croyants qui ont « adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la république ». Remarquons au passage que les trois groupes se déclarent en tout ou partie attachés à leur religion…
Mais combien y a-t-il donc de mahométans en France ? Selon les sources, le nombre varie entre 4 et 20 millions. Si nous prenons la moyenne, cela fait 12 millions, même si le nombre de 20 millions est probablement plus proche de la vérité, voire sous-estimé. Un tiers de ce nombre, cela fait :

4 millions de mahométans prêts à entrer en guerre contre la France !

Certains pourraient objecter que seule une minorité d’entre eux est vraiment prête à prendre part à une insurrection. C’est oublier la triste expérience de la guerre d’Algérie : les modérés se voyaient contraints à entrer dans une démarche terroriste sous peine de voir leur propre famille assassinée.
Quelle force militaire leur opposer ? Officiellement (Figaro du 26/09/2016), l’armée française compte 203 000 hommes, dont 53% dans l’armée de terre, soit environ 106 000 hommes. Mais en réalité la France dispose d’ « une capacité opérationnelle de l’ordre de 66 000 hommes projetables », comme le mentionne le Livre blanc de la défense 2013. Si l’on prend en compte le fait que la plus grande part de ceux-ci interviennent dans des combats stratégiques à l’étranger, en Afrique principalement, il ne reste que de l’ordre de 10 000 hommes disponibles, ceux qui sont mobilisés dans le cadre du Plan Vigipirate. Et encore, ils ont été prélevés sur les théâtres opérationnels extérieurs.
Rappelons que, pendant la guerre d’Algérie, c’est 500 000 hommes qui étaient sur le terrain. Nous en sommes loin, d’autant plus qu’aucune vision prospective n’est élaborée par notre gouvernement. Il suffit de voir comment a été rédigé le Livre blanc de la défense 2013, qui est à la base de la loi de programmation militaire. Ainsi la commission chargée d’élaborer celui-ci était composée de 45 personnes dont seulement 10 militaires ou assimilés (6 membres au titre du parlement, 17 membres au titre des administrations, 10 membres du ministère de la Défense et 12 personnes qualifiées). Pas étonnant qu’on ait passé du temps à se préoccuper de divers sujets tels que « la maîtrise de la masse salariale et des dépenses afférentes » plutôt que de se préoccuper des mesures à prendre face à l’ennemi intérieur.

A aucun moment, le livre blanc n’identifie un ennemi intérieur

De plus, aucune évaluation chiffrée de l’ennemi n’est effectuée. Celle-ci aurait nécessité de commencer par l’identifier, plutôt que d’en rester au vocable général de « terrorisme ». Tout se résume à établir « le plan gouvernemental Vigipirate (qui) permet une approche globale de la menace terroriste pesant à la fois sur le territoire national et sur nos intérêts à l’étranger ».
La conclusion est simple – et nous ne révélons rien que ne sachent depuis longtemps les islamistes – en cas d’insurrection armée, l’Etat français est incapable de se défendre… Et c’est l’instauration d’une république islamique, avec mise en application de la charia. Celle-ci impose aux « infidèles » soit de se convertir à l’islam, soit de se voir imposé un impôt spécial taxant la non conversion.
Que faire ? Nous avons la démonstration de l’incapacité de la république à se défendre. Tout simplement parce que nous avons cent chefs, tous irresponsables, alors que les islamistes sont unis par un objectif commun. C’est une règle élémentaire d’un bon management : on ne peut diriger une entreprise, a fortiori un pays, que s’il y a un seul chef reconnu. C’est ce qu’offre la royauté.
Le chef, nous l’avons, c’est Louis XX, prêt à monter sur le trône de France dès que la population l’appelle. Pour l’instant, celle-ci est divisée, tout au moins en apparence. En effet, selon un sondage publié par Valeurs Actuelles que nous avons déjà mentionné, 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat, ni à la république, et 88% d’entre eux rejettent catégoriquement les partis politiques.
Mais il faut encore que les Français mettent en application cette double conviction. Cela ne pourra se faire qu’en participant à des défilés dans la rue, selon l’exemple que nous montrent les policiers, sous la bannière d’un mouvement patriotique à construire.