Il faut aussi mener le combat spirituel

Pour tout chrétien connaissant un peu les Ecritures Saintes, cette affirmation paraît évidente. On pourrait la résumer par la phrase du Christ : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matt. 28, 19).

Le malheur est que l’Eglise, aujourd’hui, ne se préoccupe pas d’évangélisation

Une démonstration simple nous est donnée par ce qu’en dit Vatican II dans le chapitre « Le liberté religieuse face à la Révélation ». En ce qui concerne les musulmans, il est écrit : « Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté ». L’accent est donc mis sur la transformation du monde, sans aucune référence à la recherche de la conversion des musulmans.
Quant aux Ju-ifs, « Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Ju-ifs, le Concile veut encourager et recommander entre eux la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel ». Là encore, rien n’est dit d’un quelconque projet de conversion.

Tout se passe comme si la diversité religieuse devait durer éternellement.

En ce qui concerne l’ordre temporel (chapitre sur « l’apostolat des laïcs »), il est dit à juste titre que « les laïcs doivent assumer comme leur tâche propre le renouvellement de l’ordre temporel ». Il est aussi précisé que « les catholiques s’attacheront à collaborer avec tous les hommes de bonne volonté pour promouvoir tout ce qui est vrai, juste, saint, digne d’être aimé. Ils entreront en dialogue avec eux, allant à eux avec intelligence et délicatesse, et rechercheront comment améliorer les institutions sociales et publiques dans l’esprit de l’Evangile. »

L’Eglise appelle donc les catholiques à s’engager en politique

Toute la question est de savoir quand on est dans le combat spirituel, et quand on est dans le combat temporel. Prenons l’exemple des institutions politiques dans lesquelles nous vivons. A chaque fois que nous, royalistes, nous expliquons les avantages de la royauté, nous sommes dans le combat temporel. Par contre, quand nous disons que république et christianisme sont incompatibles, nous sommes dans le combat spirituel.
Normalement, c’est le rôle de l’Eglise de faire cette dénonciation. Le malheur est qu’elle ne le fait pas. C’est pourquoi notre organisation politique a décidé de mener de front les deux combats.

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