En Europe, le fossé se creuse entre l'Est et l'Ouest

Tel est le titre d’un article paru en première page du Figaro du 12 janvier. Mao avait coutume de dire « un se divise toujours en deux ». Ce païen rejoignait ainsi, sans le savoir, cette parole du Christ : « Que votre langage soit : Oui ? oui, Non ? non. Ce qu’on dit de plus vient du Mauvais » (Matt. 5, 37).
Nous sommes là dans une opposition radicale au relativisme du politiquement correct. Oui, le monde est binaire, tout est polarisé – comme la lumière après réflexion sur un miroir – en options conformes à l’Evangile et en options qui lui sont opposées. Il n’y a pas de juste milieu. Ceci contredit totalement l’opinion « bien pensante » qui dit qu’il faut rejeter les extrêmes. Jésus, par ces paroles et son enseignement, est un extrêmiste, au sens noble du terme.
Revenons à l’Europe. Oui, la construction de l’Europe répond, par certains aspects, à une nécessité : face aux géants économiques que sont les Etats-Unis et la Chine, seul un bloc fort peut disposer des ressources lui permettant de jouer d’égal à égal dans cette partie de cartes planétaires. Mais encore faut-il que cette Europe se construire dans le sens du Bien commun. Or ce n’est pas le cas.
C’est justement en cela que les pays de l’Est, ainsi que l’Autriche, s’opposent à la commission de Bruxelles et au projet commun à Emmanuel Macron et à Angela Merkel de fonder une Europe supranationale, en faisant disparaître les identités nationales. On doit leur donner raison car ces pays défendent un point de vue conforme à la doctrine sociale de l’Eglise : la mise en œuvre du principe de subsidiarité.
Comment aider ce front des pays de l’Est ? En nous battant pour une France libre, souveraine et indépendante. Ceci passe impérativement par deux exigences : le retour au Franc et la sortie de l’OTAN. Le retour au Franc fait peur, alors que la monnaie unique enferme tous les pays dans le même moule, ce qui bloque les initiatives que pourrait prendre la France en faveur de son développement. Même Emmanuel Macron s’est senti obligé de négocier avec la Chine des échanges plus équitables. Mais lui-même est enfermé dans le carcan que lui impose l’hyper classe mondialiste. Donc il ne peut pas faire grand-chose.
On nous dit que l’abandon de l’euro par la France plongerait notre pays dans une effroyable crise économique. Mais rappelons-nous que « la France est la fille aînée de l’Eglise ». Cela signfie que Dieu a choisi la France pour rayonner sa gloire dans le reste du monde. Si donc la France choisissait demain de quitter l’euro, tout ce château de cartes s’écroulerait et l’Europe repartirait sur un nouveau pied. Ce serait retrouver une nouvelle croissance et non pas la crise dont on nous menace.
Quant à la sortie de l’OTAN, c’est la seule voie qui permettrait à la France de retrouver sa puissance militaire, alors que l’état matériel de notre armée est lamentable. Les Etats-Unis, qui sont le véritable patron de l’OTAN, veulent à tout prix maintenir cette organisation car elle leur assure la soumission des Etats européens. Ainsi certains politiicens prônent une armée européenne. Ce ne serait que renforcer l’OTAN et la domination des américains. Au contraire, l’accroissement du budget de la défense nationale, qui dot passer à 3% du PIB, permettrait à la France de retrouver le respect qu’on lui doit sur la scène internationale et, ainsi, de mieux défendre notre patrie.
Mais tout cela ne peut tenir sur le long terme que si la France est dotée d’un pouvoir fort, avec le soutien de Dieu. Ce pouvoir fort, c’est en fait un nouveau régime politique, la royauté, dont le chef est « le lieutenant de Dieu sur terre ».

Vive le roi Louis XX