Christianisme ou barbarie
L’idéologie du mondialisme, issue elle-même de la philosophie dite « des Lumières », formatte depuis des décennies les esprits afin de nous persuader que la démocratie basée sur la laïcité est le meilleur des régimes politiques. Honte à celui qui oserait prétendre qu’un gouvernement donnant la primauté à la religion chrétienne est un régime supérieur. Non pas supérieur économiquement, mais du point de vue de l’élévation des vertus du peuple. Le défenseur de telles idées serait aussitôt accusé de discrimination et condamné par la justice républicaine.
Aussi est-il intéressant de se pencher sur la tragédie vécue actuellement par les « Boers », ces descendants « des colons d'origine néerlandaise, allemande et française qui, à partir du XVIIe siècle, ont progressivement occupé la région du cap de Bonne-Espérance » (Wikipédia).
L’Afrique du Sud, aujourd’hui « république sud-africaine », est un Etat qui a été entièrement créé par des colons européens, d’abord néerlandais puis anglais, pour parler des sources principales. S’instaure progressivement le régime de l’apartheid, auquel est mis fin en 1994 une révolution pacifique qui donne le pouvoir aux Noirs, sous la conduite de Nelson Mandela.
En fait cette révolution ne fut pas si pacifique puisque, dès les années 80 une vingtaine de fermiers du nord du Transvaal furent assassinés. Depuis 1994 et l'avènement d'une Afrique du Sud non raciale, plus d'un millier ont encore été assassinés. Entre 2010 et 2015, les attaques de paysans sont passées de 115 à 334, avec une soixantaine de meurtres par an.
Or ces Boers, qui sont les premiers paysans installés, étant d’origine néerlandaise, ont développé le christianisme, dans sa forme calviniste. Plus tard, le catholicisme s’est implanté, à tel point que 80% des Noirs sud-africains sont catholiques. Malheureusement – sans doute est-ce une faiblesse de l’Eglise – « l’éducation religieuse chrétienne a toujours été et demeure imprégnée de croyances tribales bien ancrées » (Rivarol du 11 mais 2017).
Aujourd’hui le gouvernement d’Afrique du Sud mène une politique raciale dirigée contre les Blancs, les paysans en faisant tout particulièrement les frais. Comment en est-on arrivé là ? Ce fut sans aucun doute la conséquence d’une campagne internationale fomentée par l’hyper-classe mondialiste cherchant à culpabiliser les Blancs de la soi-disant nocivité du colonialisme. Voilà où conduit le principe de laïcité, et c’est aussi ce qui risque d’arriver en France, les chrétiens ayant perdu la foi dans la force morale de leur religion.
Revenons à la tragédie que vivent les paysans blancs sud-africains. Ils avaient des armes pour se défendre, mais on les leur a retirées. Ils n’ont plus que leurs mains, et leur esprit, pour se défendre. Comment désarmer un homme, voire plusieurs, qui entre chez vous avec une seule idée en tête : vous assassiner ? La seule réponse possible est de faire appel à Dieu, et d’interpeller cet éventuel assassin au nom de son éducation chrétienne. C’est le point faible de ces paysans blancs : sans doute ont-ils perdu la foi et n’ont-ils pas la conviction nécessaire pour le faire.
En France, nous sommes menacés par une invasion musulmane qui a pour objectif final de prendre le pouvoir et d’instaurer la charia, dont le moins qu’on en puisse dire est l’abandon du principe d’égalité, tous les non-musulmans devenant une catégorie humaine inférieure. Seule la renaissance de la foi chrétienne peut nous sauver de cette horrible menace.
Mais l’objectif de convertir les esprits pratiqué par l’Eglise ne suffit pas. Il faut – l’histoire l’a montré à de nombreuses périodes – un pouvoir temporel qui impulse cette conversion des esprits par toutes sortes de mesures encourageantes, sans être contraignantes. Cela ne peut se faire que par un retour à la royauté.
Vive le roi Louis XX !