Ces ennemis intérieurs de la France

Marthe Robin, une voyante du XXème siècle, prédisait que la France tomberait bien bas et serait la première à remonter. En effet, celle qu’on appelait « la fille aînée de l’Eglise » semble être abandonnée de Dieu. Mais c’est parce que Dieu attend d’elle – donc de tous les Français – qu’elle se repente.

Qu’est-ce que cela veut dire au niveau politique ? Que les Français doivent ouvrir les yeux et porter un jugement sur les gens qui nous dirigent, en fait sur tous les hommes politiques qui croient, ou font semblant de croire, qu’ils œuvrent pour le bien commun alors qu’ils ne font que gérer leur propre carrière.
Pour porter un jugement, il faut une boussole. Ce ne peut être que celle qui a fonctionné avec succès pendant les treize siècles de la royauté : la coexistence de deux pouvoirs distincts mais non séparés, le spirituel et le temporel. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

La récente déclaration de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, illustre malheureusement l’état de l’Eglise de France aujourd’hui (Figaro du 19/01) : « face à la question souvent mal posée de la supériorité de la loi civile ou de la loi religieuse, nous rappelons qu’elles ne se situent pas sur le même plan et que la loi commune doit toujours respecter la liberté de conscience de tous ».

Pas étonnant que les jeunes n’aient plus beaucoup de considération vis-à-vis de la religion ! Car un authentique chrétien aurait dit : « la loi de Dieu est au-dessus des lois humaines ». Par exemple, nous savons que l’avortement est un crime. C’est une réalité biologique et Dieu dit « tu ne tueras pas » (Ex. 20, 13). Un régime chrétien interdirait, évidemment, tout avortement (sauf pour des raisons de santé), même si la Commission de Bruxelles dit le contraire.
Cela ne va pas mieux du côté temporel. Les lois fondamentales du royaume énoncent le principe d’inaliénabilité du domaine de la couronne : « En février 1566 fut pris un édit de Moulins (confirmé en 1579 par l’édit de Blois) qui proclamait de manière irrévocable et absolue l’inaliénabilité du domaine de la couronne ». Or, en 1988, Michel Rocard signe les « accords de Matignon » qui ouvrent une démarche pouvant conduire à la perte de la Nouvelle Calédonie par la France. C’est un risque de cession de territoire – pour le moment sans suite – totalement en contradiction avec le principe d’inaliénabilité.
Il en va de même des sociétés Pechiney et Alstom – entre autres – qui, certes privées, représentaient des joyaux de l’industrie française et qui, à ce titre, ne devaient jamais passer en des mains étrangères, ce qui fut malheureusement fait.

Enfin l’intégration de la France dans l’Union Européenne a entraîné une perte quasi-totale de notre souveraineté, ce qui, d’une certaine manière, contredit le principe d’inaliénabilité.
Tout cela n’est pas le fruit du hasard mais l’accomplissement de la devise franc-maçonne « Ordo ab chaos » qui consiste à tout détruire avant de construire le Nouvel Ordre Mondial. Tant les hommes politiques que les responsables religieux œuvrent donc pour la destruction de notre pays. Ils sont les ennemis intérieurs de la France.

Vive le roi Louis XX

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