Aux nostalgiques de la division droite-gauche

L’époque où la France se sentait majoritairement chrétienne est aussi l’époque de la confrontation entre la droite et la gauche. Ainsi chaque camp avait son Eglise : pour la droite, l’Eglise du Christ et, pour la gauche, le Parti communiste qui faisait fonction de pseudo-Eglise (Rivarol du 5/06/2019).
Chaque camp avait son référentiel : le christianisme à droite et le marxisme à gauche. Or ces référentiels ont perdu leur notoriété, ce qui est une bonne chose en ce qui concerne le marxisme mais une très mauvaise en ce qui concerne les valeurs chrétiennes.
Du coup, les deux camps se sont raccrochés à ce qui était dans l’air du temps : le libéralisme. En effet, comme chacun sait, la nature a horreur du vide ! C’est ce qui explique la fusion de la droite et de la gauche amorcée par Nicolas Sarkozy et parachevée avec l’élection d’Emmanuel Macron. C’est pour la même raison que les partis se réclamant de la droite et les organisations socialistes sont devenus des groupuscules en attendant de disparaître complètement de la scène politique.
Nous comprenons maintenant pourquoi, il y a quelques années, Valeurs Actuelles publiait un sondage montrant que 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat ni à la république et que 88% d’entre eux rejettent catégoriquement les partis politiques. Et le désaveu du peuple à l’égard des partis ne peut aller qu’en augmentant.

Le règne des partis politiques est en voie d’extinction

Les Gilets Jaunes l’ont bien senti, en développant leur mouvement en dehors des organisations syndicales et des partis politiques. Et ils ont obligé Macron à leur débloquer 12 milliards d’euros ! Grâce à eux, il est apparu aux yeux des Français que deux camps s’opposent : le peuple d’un côté, qui comprend les gens qui sont dans la précarité mais aussi les classes moyennes, et l’oligarchie internationale et ses alliés de l’autre.
Mais il ne faut pas croire que la spontanéité populaire soit suffisante pour faire tomber le pouvoir mondialiste en France. On l’a bien vu à travers les nombreuses divisions au sein même des Gilets Jaunes. Il faut une force politique organisée – non pas un nouveau parti mais une organisation de combat – qui contribue à faire converger les différentes révoltes vers un autre projet de société.
Fondamentalement, cet autre projet de société ne peut être un aménagement de la société sans Dieu instaurée en 1789. Ce ne peut donc être la république avec une nouvelle constitution. De Gaulle a essayé et on a bien vu que cela ne marche pas.

La seule alternative est la royauté

Le seul pouvoir qui peut apparaître légitime aux yeux des Français est celui qui estime fondamental de défendre notre patrie, de protéger nos familles, d’avoir une armée à respecter, un travail à donner et une morale à appliquer. Tout le contraire de ce pouvoir technocratique qui estime normal qu’une partie des Français n’ait plus les moyens de vivre au nom d’une soi-disant solidarité avec les pauvres du monde entier.
Opposons-nous à cette propagande perverse qui veut faire croire que les rois de France étaient des exploiteurs, alors que le roi a toujours défendu le peuple contre les oligarchies. Car le roi est le lieutenant de Dieu sur terre et il a le souci d’élever la vertu du peuple et non de l’abaisser. Car sans Dieu, on ne peut rien faire.

Vive le roi très chrétien !

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