A propos des fermetures d'usines

« Près de 350 manifestants ont protesté ce lundi à Hérimoncourt (Doubs) contre la probable fermeture de l'usine PSA de la commune, berceau de la saga Peugeot, et qui compte 204 salariés, a constaté un journaliste de l'AFP ». (Le Figaro du 11/02/2019)
« L’usine Ford de Blanquefort, et ses 850 emplois, condamnés à un plan social » (Le Monde du 5/03/2019)
Menace de fermeture d'Arjowiggins à Bessé-sur-Braye : "C'est l'avenir du bassin de vie qui est compromis". Le maire de la commune sarthoise s'est inquiété sur France info (28/02/2019) du risque de fermeture de l'usine.
« En Martinique, une usine risque la fermeture à cause de la pénurie de bouteilles en plastique. Le tri sélectif a fait son entrée dans nos foyers et depuis 5 ans, la Martinique possède même une usine de recyclage de bouteilles en plastique. Mais depuis quelques mois, c’est l’avenir de l’entreprise qui est menacé, car nous ne collectons pas assez de déchets ». (Christine Cupit, publié le 26/10/2017).
Plus récemment, Air France envisage de fermer une quinzaine de petites lignes régionales, ce qui va entraîner la suppression de 465 emplois.

Voilà la triste réalité de notre quotidien

Tout un chacun va lever les bras au ciel, en disant, ou en pensant, que c’est une fatalité et qu’on ne peut rien y faire. C’est complètement faux ! D’ailleurs bien des hommes politiques nous déclarent : « il faut que l’économie soit au service de l’homme ». Mais c’est de la pure démagogie, car eux-mêmes ne veulent rien changer – ce serait se couper de leur électorat – et, quand bien même ils le voudraient, ils ne sauraient pas comment faire…
Or les exportations de la France sont de l’ordre de 500 milliards d’euros (chiffres de 2013), soit 25% du PIB. Selon notre concept d’économie triale, le secteur régalien, correspondant aux productions stratégiques, pourrait atteindre 10% du PIB, les activités tournées vers le marché mondial 25%, et le solde, soit 65% du PIB pourrait correspondre à ce que nous avons appelé le « secteur protégé ». Nous partons de l’hypothèse, bien entendu, que les importations et les exportations s’équilibrent.
Autrement dit, si on fait la somme du secteur régalien – sous le contrôle de l’Etat – et du secteur protégé, c’est 75% du PIB qui ne subirait pas la loi tyrannique du marché. Dans ces 75%, 40%, soit plus de la moitié, sont constitués par les produits de première nécessité : l’alimentation, l’habillement, le logement et les équipements du logement. Chaque individu aurait ainsi le choix, dans la limite des emplois disponibles, d’opter soit pour un emploi protégé, certes moins rémunérateur, soit pour un emploi mieux payé, soumis aux aléas du marché.
Si l’on reste sur les chiffres de 10% de chômeurs, on aboutit à un taux de chômage résiduel de 25% x 0,10 = 2,5%. C’est l’ordre de grandeur du coût de la formation. Donc si 2,5% de la population active est envoyée en formation, il n’y a plus de chômeurs !

Une société où l’on ne vit plus avec l’angoisse de se retrouver chômeur, c’est possible !

Bien entendu, dans une telle logique, on réduirait aussi à zéro le nombre de SDF. Il est en effet scandaleux que, dans un pays développé comme la France, on accepte que plus de 100 000 personnes aient perdu toute dignité parce qu’elles n’ont pas un toit pour s’abriter, se reposer, s’alimenter et se laver.
Théoriquement, la république pourrait le faire. Mais n’oublions pas que la révolution de 1789 avait pour but de supprimer la monarchie de droit divin pour donner tout le pouvoir aux marchands. Renverser la vapeur, ce qui veut dire mettre les trois quarts des Français à l’abri de la mondialisation, ne peut être réalisé qu’en reconstruisant une société régie par les valeurs chrétiennes, c’est-à-dire le retour sur le trône d’un roi très chrétien.

Vive le roi très chrétien !

Plus...