A propos de la "Loi travail"

Les diverses manifestations en cours ont pour origine la volonté du gouvernement de faire voter la « Loi Travail ». Avant de nous prononcer « pour » ou « contre », il est bon de nous remémorer certains principes :

  • la loi Travail doit défendre le droit des travailleurs à vivre de — et non pour— leur travail ;
  • la loi Travail ne doit pas –contrairement à ce que voudraient prôner les groupes de pression ultragauchistes – favoriser la "lutte des classes" – lutte illusoire comme chacun sait, car sans patrons pas de travail, donc pas de salaire ni de salarié ;
  • elle doit au contraire tendre à un consensus visant à l’homogénéisation des rapports entre les citoyens (citoyens au sens premier du terme). Nous royalistes voulons réunir les Français et non pas les diviser ou prolonger les divisions, armes du système républicain ;
  • la loi Travail doit pouvoir – si elle est porteuse d'une réforme d'envergure du code du travail – "réhumaniser" une certaine bourgeoisie laïque, capitaliste, et par conséquence fortement acquise au système républicain, en la ramenant à des valeurs plus vertueuses comme la bonté (le non-mépris hautain de ses salariés), la charité (le mépris du tout-profit et du gaspillage, notamment des invendus alimentaires) et la justice (le refus de la pression-démission exercée par certains patrons aujourd'hui afin d'évincer un salarié gênant sans avoir à payer son licenciement) ; valeurs chrétiennes – et donc royales - par excellence...
En réalité, il semble bien que cette loi n'a pas beaucoup de sens, surtout après les suppressions déjà faites. En plus, avoir augmenté les heures de délégation des délégués syndicaux pour obtenir l'aval des confédérations est proprement scandaleux.

De plus, donner la possibilité pour les entreprises de déroger aux accords de branche peut être interprété comme un encouragement aux patrons peu scrupuleux de baisser les salaires ou d'embaucher des immigrés venant de pays à bas salaires.
Veut-on revenir à la situation sociale qui prévalait au 19ème siècle?"

Il faut donc que le texte actuel de cette loi travail soit abandonné
et songer à réduire sérieusement les charges des entreprises,
ce qui est une condition première de la relance

Mais les atermoiements du gouvernement, prêt à céder à des revendications sectorielles dans l’espoir de calmer le mouvement, n’ont abouti qu’à faire monter la grogne, ce qui n’est que la partie émergée de l’iceberg, tant les Français sont révoltés contre ce gouvernement de larbins à la solde du mondialisme.
80% des Français ne croient plus aux partis politiques. Tous les mouvements sociaux qui se déroulent actuellement sont une preuve de plus du décalage entre les aspirations des Français et les cogitations des politiciens.

C’est tout l’appareil d’Etat qu’il faut rénover

Il faut à la France une représentation politique qui, comme son nom l’indique, représente vraiment ce que pensent les Français.
Pour cela, il faut sortir les partis politiques de l’Assemblée Nationale – qui ne représentent qu’eux-mêmes - et les remplacer par des représentants des forces vives du pays. Il faut mettre en place des collèges électoraux spécifiques pour les salariés, les entrepreneurs, les familles, les enseignants, les agriculteurs et les conseillers municipaux. Et ce sont ces collèges électoraux qui doivent envoyer des députés à l’Assemblée Nationale. C’est, selon nous, la version moderne des Etats Généraux qui existaient du temps des rois.