Un nouveau premier ministre pour ne rien changer

Il faut reconnaitre à l’européiste Michel Barnier un grand courage pour s’être engagé à former un nouveau gouvernement. Mais pour quoi faire ? Les grands changements que les Français attendent concernent le pouvoir d’achat, la sécurité et une école qui enseigne au lieu d’être « la fabrique du crétin », comme le dit Jean-Paul Brighelli. Or Michel Barnier ne sera pas en mesure d’y répondre pour les raisons suivantes.

Pas d’amélioration du pouvoir d’achat sans sortie de l’Union Européenne

Il y a au moins deux instruments de l’UE qui plombent l’économie française : l’euro et le coût de l’énergie. En ce qui concerne l’euro, cette monnaie est, pour notre économie, surévaluée d‘environ 20%, ce qui rend notre balance commerciale déficitaire à hauteur de 100 milliards d’euro chaque année, deux fois le budget de la défense de 2022. Rappelons qu’avant l’euro notre balance commerciale était bénéficiaire d’une somme équivalente : 100 Md€. C’est une des raisons pour lesquelles nos services publics répondent de moins en moins à leur mission.
L’autre instrument est le coût de l’énergie. Comment se fait-il que, alors que, grâce à nos centrales nucléaires, nous avons l’énergie électrique la moins chère du monde, nous sommes obligés de vendre l’électricité au prix allemand ? Tous les analystes sérieux ont depuis longtemps compris que la soi-disant guerre d’Ukraine est en réalité une guerre économique que les Etats-Unis mènent contre l’Europe. En effet, un prix de l’énergie élevé – alors que les échanges commerciaux avec la Russie assuraient un prix très bas – entraîne toute l’Europe dans le puits sans fond d’une forte désindustrialisation.

Pas de retour à la sécurité sans arrêt total de l’immigration

Loin de nous de considérer que tout immigré est un terroriste en puissance. Il n’en reste pas moins que la majorité des agressions, au couteau ou à l’arme lourde, sont le fait d’immigrés. La mesure de prudence élémentaire est d’inverser les flux migratoires et de conduire envers l’Afrique, notre allié naturel, une véritable politique de développement. Celle-ci devrait comprendre trois volets : 1) l’aide à la gouvernance qui nécessite de sortir d’une fausse neutralité dans les conflits latents entre chrétiens et musulmans, pour opter en faveur d’une politique chrétienne ; 2) une assistance économique, dont le premier pas consiste à établir des termes de l’échange équitables ; 3) une assistance militaire qui implique de neutraliser les forces djihadistes menant l’offensive dans de nombreux pays africains.
D’aucuns diront que ce serait un nouveau colonialisme. C’est une vision dogmatique. Rappelons que l’indépendance d’un pays ne peut se faire que si celui-ci dispose d’une force armée conséquente, ce qui n’existe dans aucun pays africain. Les peuples ont donc le choix entre des déplacements de populations massifs et des guérillas permanentes conduisant à de nombreux morts, dont beaucoup de civils, ou une assistance militaire conséquente de la part de la France.

Pas d’école efficace sans l’abandon du monopole de l’Education Nationale

Citons simplement quelques chiffres pour prendre en compte l’aspect économique. Voici à quel niveau se situent les écarts de dépenses entre le public et le privé (chiffres de 2019, source Agnès Verdier-Molinié) : 1) dans l’enseignement primaire, la masse salariale des enseignants est de 2079 euros par élève dans le public, mais seulement de 1618 euros par élève dans le privé : 2) dans l’enseignement secondaire, la masse salariale dans le public est de 4924 euros par élève, tandis qu’elle est de 3161 euros par élève dans le privé. Sans oublier que l’école publique bénéficie de locaux payés par l’Etat alors que les montants annoncés pour l’école privée incluent ce poste de dépenses.
Au total, la dépense publique relative aux écoles primaires, aux collèges et aux lycées publics et sous contrat s’est élevée en 2014 à 93,4 milliards d’euros, soit un écart positif de plus de 30 milliards d’euros par rapport à une prestation équivalente conduite par le privé (hors contrat). Aujourd’hui – nous n’avons pas les derniers chiffres – c’est certainement plus élevé. C’est pourquoi il nous faut l’école libre (par le chèque scolaire).

Pas de changement politique sans un renouveau spirituel

Voilà la justification profonde de notre combat royaliste : instaurer un régime politique soucieux du bien commun. C’est pourquoi nous vous appelons à nous rejoindre pour construire la force d’opposition dont la France a besoin. Notre objectif est de construire une organisation de combat qui se batte pour l'introduction de l'esprit chrétien dans la politique et dont les militants s’engagent dans les organisations que le peuple se donne pour se défendre afin d’orienter les luttes dans le sens du bien commun.

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