Stop à la politisation de l'éducation !
L’école de la république va de mal en pis. Au niveau de son fonctionnement et au niveau des résultats. Trois problèmes majeurs sur le plan du fonctionnement : la discipline, les effectifs et le manque de reconnaissance des enseignants. La discipline ne peut être assurée quand deux à trois millions de musulmans ont des sympathies djihadistes et, en conséquence, transmettent à leurs enfants le mépris de l’école républicaine.
Ajoutons à cela une loi qui, en 2005, impose aux écoles d’inclure tous les enfants handicapés. Enfin, l’enseignement est toujours organisé selon la loi Haby du 11 juillet 1975 instituant le « collège unique », alors que bien des enfants de 14 ans n’ont aucune motivation pour les études et se sentiraient mieux dans un enseignement professionnel.
Quant aux effectifs, l’école républicaine vit ce paradoxe de classes surchargées, alors que 50% des effectifs de l’Education Nationale n’enseignent pas ! Si, au moins, les enseignants pouvaient se sentir soutenus par leur hiérarchie. Mais, bien souvent, ce n’est pas le cas.
Un mot sur les résultats scolaires : 25% des enfants issus de l’enseignement primaire ne maîtrisent pas les fondamentaux, le français et le calcul ; 70% des jeunes en classe de seconde obtiennent une note éliminatoire à une dictée soumise autrefois aux enfants du certificat d’études ; le niveau du baccalauréat s’est tellement dégradé que les entreprises qui embauchent de jeunes ingénieurs sont obligées de leur faire suivre des cours d’orthographe et de grammaire pour qu’ils puissent rédiger des rapports présentables à leurs clients.
A ce rythme, la France va bientôt se retrouver au niveau des pays en voie de développement. Ainsi le classement PISA 2016 révèle que la France arrive 26-ème sur 70 pays et économies, d'un classement pour lequel elle avait terminé 25-ème en 2012 (linternaute.com).
Comment en est-on arrivé là ? « En politique, le hasard n’existe pas », avait coutume de dire Roosevelt. Il s’agit bien d’un plan mis en œuvre par l’oligarchie mondialiste, avec deux objectifs : former des enfants incapables d’un jugement autonome et les formater idéologiquement. Pas étonnant que, parmi les slogans avancés par les enseignants grévistes, figurait celui-ci : « Stop à la politisation de l’éducation ! ». Cette politisation se fait notamment par deux moyens : le sabotage de tout enseignement de l’histoire de France et l’éducation sexuelle, qui n’a d’autre but que de pousser les jeunes à la perte de tout sens moral.
Non au monopole de l’Education Nationale !
L’objectif mondialiste est de retirer aux parents tout pouvoir en matière d’éducation des enfants. C’est devenu officiel dès 1932, quand le Ministère de l’Instruction Nationale est devenu « Ministère de l’Education Nationale ». On comprend, dès lors, la volonté des chefs d’Etat français successifs de chercher à assurer au maximum le monopole de l’éducation. Il se comportent ainsi en servants zélés de leurs chefs mondialistes.
Autrefois l’école était, en très grande partie, assurée par les paroisses et les congrégations religieuses. Aujourd’hui, il faut, bien entendu, respecter la liberté de pensée ; les écoles ne peuvent être toutes chrétiennes, même si c’est un idéal à ne pas perdre de vue. Mais retenons de cette époque le caractère décentralisé de l’enseignement. Et les programmes ? objectera-t-on. Là encore, nous retrouvons une des maladies du siècle : la confusion entre la fin et les moyens. L’Etat doit garder la maîtrise des résultats à atteindre, donc des programmes. Par contre, il doit laisser la pleine liberté aux établissements scolaires d’établir, en commun avec les enseignants et les parents d’élèves, la pédagogie qui leur semble la plus adaptée. Cela implique, bien entendu, que le chef d’établissement ait toute liberté dans le recrutement des enseignants.
Exigeons, à cette fin, la mise en œuvre du « chèque scolaire », c’est-à-dire un système dans lequel les parents reçoivent de l’Etat un chèque dont le montant est proportionnel au nombre d’enfants à scolariser. Ceux-ci ont ensuite la liberté d’inscrire leur enfant dans l’école de leur choix. Rappelons, à ce propos, ce que notait Agnès Verdier-Molinié, spécialiste des questions relatives au fonctionnement de l’Etat, qui a identifié les écarts de dépenses entre le public et le privé : 1) dans l’enseignement primaire, la masse salariale des enseignants est de 2079 euros par élève dans le public, mais seulement de 1618 euros par élève dans le privé : 2) dans l’enseignement secondaire, la masse salariale dans le public est de 4924 euros par élève, tandis qu’elle est de 3161 euros par élève dans le privé (chiffres de 2014). Le chèque scolaire permettrait donc facilement aux parents de placer leurs enfants dans un établissement privé s’ils le souhaitent.
Mais seul un roi pourra réformer ainsi l’école. Vive le Roi très chrétien !