Quelle menace sur notre civilisation ?

A en croire les media qui, depuis deux semaines, nous abreuvent d’informations sur la COP21, tout un chacun est porté à croire que les 150 chefs d’Etat qui y étaient réunis avaient la responsabilité de tout faire pour sauver la planète. Ce n’était même plus une civilisation qui était menacée, mais la survie de l’humanité sur terre.
« Rappelons que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) juge nécessaire de baisser de 40 % à 70 % les émissions mondiales d’ici à 2050, pour éviter un emballement climatique incontrôlable » (Le Monde du 13/12/2015). Or il est bien connu que les membres du GIEC ne sont pas des professionnels des questions climatiques mais des politiques. Nous pouvons donc raisonnablement mettre en doute leurs propos. Bref, nous apprenons que « pour solder leur ‘dette climatique’, les pays du Nord ont promis à ceux du Sud, en 2009, de mobiliser en leur faveur 100 milliards de dollars (91 milliards d’euros) par an, d’ici à 2020 ». Mais nul ne sait comment cette promesse sera tenue…

La menace est ailleurs : elle concerne notre civilisation

Et pendant ce temps, les migrants continuent à affluer. Les media ne nous disent pas que c’est la civilisation européenne qui est menacée par un « grand remplacement » des européens par des arabes et des africains, majoritairement musulmans et porteurs d’une culture autre que celle que nous avons accumulée en plusieurs millénaires.
Actuellement, l’essentiel de cette immigration qui nous est imposée provient de Syrie, pays en guerre comme chacun sait. Voyons les rapports de force. L’Etat islamique a constitué une armée estimée à 100 000 hommes, et non 30 000 comme se plaisent à nous raconter les media. La Turquie, membre de l’OTAN, devrait, théoriquement, être en première ligne pour nous défendre. Elle possède une armée de plusieurs centaines de milliers d’hommes, des milliers de chars, des centaines d’avions et d’hélicoptères et pourrait donc, si elle le voulait, ne faire qu’une bouchée de  l’Etat Islamique. Or la  Turquie ne le fait pas. Pire, elle laisse passer des convois de plusieurs kilomètres de camions chargés de pétrole qui seront vendus en Occident – à nous Français en particulier – ce qui rapporte de gros subsides à l’Etat Islamique. Autrement dit les occidentaux, par ces achats de pétrole, financent l’Etat Islamique !
Nous sommes en guerre, François Hollande l’a dit lui-même. Or « la meilleure défense, c’est l’attaque », selon un dicton bien connu. Mais la France est dans une situation politique et mentale équivalente à celle des débuts de la guerre d’Algérie : les mesures prises sont adaptées à une protection contre des terroristes que l’on considère comme des délinquants, mais elles ne sont pas du tout adaptées à une situation de guerre. Encore quelques chiffres : on estime que le nombre de musulmans en France – qu’il est interdit de recenser – se situe autour de 7 à 10 millions de personnes. Si l’on fait l’hypothèse, prudente, que 10% d’entre eux sont plutôt favorables à l’Etat islamique – car beaucoup se reconnaissent musulmans avant d’être Français – c’est donc que nous avons sur notre sol un potentiel de 800 000 terroristes.

La France doit d’urgence reconstituer son armée

Rappelons-nous la guerre d’Algérie. Si la France a gagnée la guerre militairement – elle l’a perdue politiquement, mais ceci est une autre histoire – c’est parce que nous avions une armée de 500 000 hommes sur le terrain. Poutine a compris que la première chose à faire pour affaiblir l’Etat Islamique est de fermer la frontière avec la Turquie au nord de la Syrie, puisque c’est par là que passent les livraisons de pétrole dans un sens, d’armements dans l’autre. Il a donc attaqué, en collaboration avec l’armée de Bachar El Assad, la soi-disant opposition modérée que constitue Al-Nosra et qui occupe justement cette zone. Malheureusement pour lui, et pour nous, l’offensive a été stoppée, du fait que ces islamistes possèdent des missiles portables capables de détruire des chars et d’abattre des hélicoptères, des armes livrées par les puissances occidentales, dont la France.
En clair, si la France veut détruire l’Etat Islamique, ce qui est vital non seulement pour notre pays mais aussi pour toute l’Europe, comme nous l’avons vu, elle doit affronter la Turquie, bras armé des Etats-Unis. Il nous faut pour cela une force armée supérieure à celle de ce pays, soit, au bas mot, un million d’hommes. Cela paraît utopique. Mais préférons-nous une conscription nationale exceptionnelle pour défendre notre avenir, ou devenir à moyen terme une terre islamique ?
La gouvernance de la France est trop dispersée en de multiples responsabilités pour être capable de prendre une décision à la hauteur des besoins. Les Français l’ont bien compris puisque, selon un sondage récent, 50% d’entre eux souhaitent un pouvoir fort. Seul un roi peut l’assumer sans retomber sous la coupe des puissances financières.

Louis XX au pouvoir !