Que faire face au prosélytisme islamiste ?
La Chancellerie vient de finaliser son « Plan pour la lutte contre la radicalisation » en prison. Ce plan est sensé apporter une réponse au prosélytisme islamiste dans les prisons, qui aboutit à la conversion de nombre de jeunes en mal-être qui croient trouver là un idéal de vie.
Que lit-on dans ce plan ? Outre l’augmentation des effectifs, qui était demandée depuis longtemps par les personnels pénitentiaires, les principales mesures portent sur la création de 100 postes d’éducateurs et de psychologues ainsi que l’embauche de 60 nouveaux aumôniers, pour 181 actuellement, soit une augmentation de 30%.
Que peuvent faire des éducateurs et des psychologues pour contrer le prosélytisme islamiste ? Rien, car celui-ci ne peut être combattu – cela va de soi – que sur son propre terrain, la religion, alors que ces personnels ne sont pas formés pour cela. Peut-on compter sur les aumôniers ? Guère plus, car leur vocation – pour ce qui est des chrétiens tout au moins – est de respecter l’autre, quelle que soit sa religion, et non de le combattre, même s’il ne s’agit que de mots. De plus, un argumentaire, même bien construit, peut rarement être entendu par des personnes, en particulier les jeunes, qui rêvent d’un idéal, fut-il totalement irrationnel et qui ne voient que dans le djihadisme la réponse à leur sentiment d’oppression contre les musulmans.
Mais la radicalisation des musulmans ne se limite pas aux prisons. « Selon un dernier état des lieux, le nombre de mosquées et salles de prières passées aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et 2014 » (Le Figaro du 20 février). S’ajoute à cela un courant dit quiétiste, issu du salafisme, qui commence à installer des communautés musulmanes dans les campagnes françaises pour y vivre en totale autarcie. Comment donc subsistent-elles, pourrait-on se demander. La réponse est malheureusement très banale : ils vivent essentiellement d’allocations sociales !
Certes, sur environ 2500 mosquées et salles de prières recensées en France, cela ne représente que 4%. Mais nous savons bien comment fonctionne la subversion : une petite minorité peut entraîner la majorité par différents moyens, la violence à l’encontre de celle-ci notamment. C’est bien ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie. Il y a donc tout lieu de craindre que cette vague de radicalisation ira en s’amplifiant.
L’islamisme ne peut être combattu que par des personnes qui ont un vrai idéal à proposer, à la fois au Ciel et sur la terre, donc un projet de société alternatif à la république qui ne sait même pas combattre le dépérissement moral qui la ronge. Un projet de société qui doit inclure une dimension spirituelle, sans laquelle il est vain de combattre l’islamisme. Seul un projet chrétien est à la hauteur pour un tel objectif. Ce projet ne peut être que la royauté, dont beaucoup plus de Français qu’on ne croie ont la nostalgie.
Comment faire aujourd’hui ? Un gouvernement qui interdirait purement et simplement l’existence de ces mosquées et salles de prières se verrait immédiatement confronté à une insurrection armée. Car telle est la triste réalité : la France a sur son sol un Etat dans l’Etat, à l’instar de la situation dont avait hérité Henri IV face aux protestants. Lui ne s’en était sorti que par la guerre. Ce n’est sans doute pas la voie qu’il faut choisir en France.
La seule et unique solution est de rechristianiser la France. Le prosélytisme n’y suffit pas, ne serait-ce que parce que la voix de l’Eglise est étouffée par le vacarme des médias, à peu près tous soumis à la propagande mondialiste. Ce n’est pas non plus par la voie électorale qu’on peut attendre un changement : les royalistes qui se présentent aux différentes élections ne recueillent guère plus que 1% des voix. La seule voie possible est de transformer, terrain après terrain, le rapport de forces en faveur de ceux qui veulent une France qui retrouve les valeurs chrétiennes.
D’où l’importance des combats pour la défense de la famille, une école qui retrouve sa fonction première d’enseigner et d’apprendre aux enfants à devenir des adultes autonomes et contre la mondialisation et ses effets économiques désastreux.
ABROGATION DE LA LOI TAUBIRA
POUR LE CHEQUE SCOLAIRE
DISSOLUTION DE L’UNION EUROPEENNE, POUR UNE EUROPE DES PATRIES