Quand les conflits sociaux deviennent religieux
James Davison Hunter, professeur de sociologie et spécialiste des religions à l’université de Virginie (USA), fait un constat pertinent dans un article intitulé « Cette Amérique où la seule présence de l’adversaire politique devient une profanation » et publié dans le Figaro du 30/09/2022.
A partir du constat d’une « polarisation généralisée, étendue à toutes les institutions de la société civile, aux médias, à l’enseignement supérieur, aux écoles publiques, à la philanthropie et à l’ensemble de la vie publique », il observe que les adversaires, non seulement refusent de se parler, mais rejettent même leur simple présence sur un même lieu.
Dans le même numéro du Figaro, Laure Mandeville fait le même constat : à l’occasion d’un match de football, « les élus de la NUPES et d’une partie du groupe Renaissance (Macron) ont annoncé qu’ils se refusaient à faire équipe sur le terrain avec des parlementaires du Rassemblement National ».
James Davison Hunter traduit ce phénomène comme une véritable rupture par rapport à une époque où « les deux camps se reconnaissaient encore ». C’était une époque, dit-il, antérieure à la crise économique de 2008-2009, dans laquelle « les adversaires adhéraient à la même structure profonde ; ils partageaient l’idée que la raison était le moyen de comprendre le monde, et une même éthique, et une téléologie définie par un millénarisme à la fois civique et chrétien ».
A première vue, c’est un pas de plus vers l’athéisme et la barbarie, plus personne ne se référant aux valeurs chrétiennes. Au contraire, d’une certaine manière, on peut y voir du positif. En effet, une référence largement partagée aux valeurs chrétiennes, même inconsciemment, cache la réalité : l’antagonisme profond entre valeurs chrétiennes et valeurs sataniques. C’est donc un bien que ce faux consensus disparaisse au profit de la réalité.
C’est ce que l’auteur ne comprend pas. Il attribue ce comportement à la peur : « Une grande partie de ce phénomène est motivée par la peur. (…) Les républicains ont peur des démocrates, les démocrates ont peur des républicains, les hétérosexuels ont peur des gays, des lesbiennes, des transsexuels, et les gays ont peur de l’homophobie. »
A partir de ce constat, il y a deux évolutions possibles : une évolution païenne ou une évolution chrétienne. Si on laisse les forces antagoniques se développer, et puisqu’elles ne veulent plus dialoguer, on va droit vers la guerre civile, et nous savons que c’est ce qui nous attend, probablement dans cinq à dix ans.
La seule manière d’éviter ce scénario dramatique, c’est que se développe une force militante chrétienne qui explique que, derrière les apparences, il y a un réel combat spirituel. Sur le plan politique, c’est le combat que Trump a mis en évidence entre le protectionnisme (« America first ») et le libéralisme (notamment l’ouverture des frontières à tous les immigrés). Sur le plan de la sexualité, c’est le combat entre les enseignements de Dieu qui défendent la famille et le développement immoral de diverses pratiques ayant pour but de détruire la famille.
Pour regarder ce phénomène avec plus de recul, le fait que les conflits entre pro- et anti-mondialistes sont le reflet du combat historique entre Dieu et le Diable apparait de plus en plus visible. Bien sûr, entre ces deux camps, aucun accord n’est possible. C’est ce que les partisans de l’un et l’autre camp ressentent implicitement. Il ne peut y avoir d’accord entre Dieu et le Diable.
D’où l’urgence de reconstruire la Chrétienté qui, seule, peut développer un prosélytisme apte à convertir même des communistes et des gauchistes. Le critère principal permettant de la reconstruire est la compréhension du rôle subversif de la franc-maçonnerie.
A partir du constat d’une « polarisation généralisée, étendue à toutes les institutions de la société civile, aux médias, à l’enseignement supérieur, aux écoles publiques, à la philanthropie et à l’ensemble de la vie publique », il observe que les adversaires, non seulement refusent de se parler, mais rejettent même leur simple présence sur un même lieu.
Dans le même numéro du Figaro, Laure Mandeville fait le même constat : à l’occasion d’un match de football, « les élus de la NUPES et d’une partie du groupe Renaissance (Macron) ont annoncé qu’ils se refusaient à faire équipe sur le terrain avec des parlementaires du Rassemblement National ».
James Davison Hunter traduit ce phénomène comme une véritable rupture par rapport à une époque où « les deux camps se reconnaissaient encore ». C’était une époque, dit-il, antérieure à la crise économique de 2008-2009, dans laquelle « les adversaires adhéraient à la même structure profonde ; ils partageaient l’idée que la raison était le moyen de comprendre le monde, et une même éthique, et une téléologie définie par un millénarisme à la fois civique et chrétien ».
A première vue, c’est un pas de plus vers l’athéisme et la barbarie, plus personne ne se référant aux valeurs chrétiennes. Au contraire, d’une certaine manière, on peut y voir du positif. En effet, une référence largement partagée aux valeurs chrétiennes, même inconsciemment, cache la réalité : l’antagonisme profond entre valeurs chrétiennes et valeurs sataniques. C’est donc un bien que ce faux consensus disparaisse au profit de la réalité.
C’est ce que l’auteur ne comprend pas. Il attribue ce comportement à la peur : « Une grande partie de ce phénomène est motivée par la peur. (…) Les républicains ont peur des démocrates, les démocrates ont peur des républicains, les hétérosexuels ont peur des gays, des lesbiennes, des transsexuels, et les gays ont peur de l’homophobie. »
A partir de ce constat, il y a deux évolutions possibles : une évolution païenne ou une évolution chrétienne. Si on laisse les forces antagoniques se développer, et puisqu’elles ne veulent plus dialoguer, on va droit vers la guerre civile, et nous savons que c’est ce qui nous attend, probablement dans cinq à dix ans.
La seule manière d’éviter ce scénario dramatique, c’est que se développe une force militante chrétienne qui explique que, derrière les apparences, il y a un réel combat spirituel. Sur le plan politique, c’est le combat que Trump a mis en évidence entre le protectionnisme (« America first ») et le libéralisme (notamment l’ouverture des frontières à tous les immigrés). Sur le plan de la sexualité, c’est le combat entre les enseignements de Dieu qui défendent la famille et le développement immoral de diverses pratiques ayant pour but de détruire la famille.
Pour regarder ce phénomène avec plus de recul, le fait que les conflits entre pro- et anti-mondialistes sont le reflet du combat historique entre Dieu et le Diable apparait de plus en plus visible. Bien sûr, entre ces deux camps, aucun accord n’est possible. C’est ce que les partisans de l’un et l’autre camp ressentent implicitement. Il ne peut y avoir d’accord entre Dieu et le Diable.
D’où l’urgence de reconstruire la Chrétienté qui, seule, peut développer un prosélytisme apte à convertir même des communistes et des gauchistes. Le critère principal permettant de la reconstruire est la compréhension du rôle subversif de la franc-maçonnerie.
Le Christ vaincra !