L'existence de Dieu n'est pas une option mais une certitude
Quand un chrétien se trouve face à un athée, il adhère involontairement au discours de ce dernier, qui dit en substance : « OK, tu crois en Dieu ; c’est une option. J’ai l’option contraire, je n’y crois pas ».
Il n’en est pas ainsi. A la question « l’existence de Dieu, c’est une croyance ou une certitude ? », il n’y a qu’une réponse possible : c’est une certitude. Entendons par là une vérité à laquelle on peut accéder simplement par le raisonnement. Voyons cela de plus près. A partir du Big Bang, l’univers s’est développé et fonctionne comme une horloge. Cela, grâce aux lois de la physique, qui existaient déjà dès la première microseconde du Big Bang. Il a donc fallu une intelligence supérieure pour inventer ces lois de la physique avant qu’apparaisse le Big Bang. Cette intelligence supérieure, c’est Dieu.
Mais qui est Dieu ? « A supposer qu’il existe, dira l’incroyant, qu’est-ce que cela change dans ma vie de tous les jours ? » Pour connaître Dieu, il faut lire la Bible. Car la Bible, c’est la Parole de Dieu. Cet immense texte de plusieurs milliers de pages a été écrit au fil des siècles par des hommes inspirés par Dieu. Un exemple : six cents ans avant la venue du Christ, un certain prophète, du nom d’Isaïe, raconte dans le détail la naissance du Christ et ce qui va lui arriver. Ce n’est possible que s’il a été inspiré par Dieu.
Donc deux certitudes : Dieu existe et il parle aux hommes à travers la Bible
En politique, cela change tout. Nous, chrétiens, ne sommes plus en train de quémander une place dans la société et une écoute. Nous pouvons et devons affirmer qu’il n’y a pas d’autres solutions aux problèmes que se posent les hommes que celles qui découlent de la Parole de Dieu. A condition, bien sûr, que l’on recherche le Bien commun. Nous n’avons pas à exprimer un discours qui plaise mais un discours conforme aux enseignements de Dieu.
Or, quel est le discours qui plait ? Celui qui est conforme au texte fondateur de toutes les républiques actuelles, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Ce texte dit, en particulier :
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
La vérité républicaine est donc la souveraineté du peuple. C’est à l’opposé de la souveraineté de Dieu. Quant à l’article 4, il promeut l’individualisme et l’égoïsme de l’homme, ce qui est à l’opposé de la parole du Christ : « Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34).
Donc, en politique, il y a deux camps : celui des chrétiens, qui en appellent à la « civilisation de l’amour » et celui des républicains, qui optent pour une société régie par la loi du plus fort, par la violence, par la haine et par l’immoralité.
Christianisme ou république, il faut choisir
On pourra objecter que « la civilisation de l’amour », c’est une douce utopie. Bien sûr, l’homme n’est pas parfait et il commet plein d’erreurs. Mais si on a un référentiel basé sur la loi d’amour entre les hommes, on peut, avec le temps, essayer de se corriger. D’ailleurs le roi, lieutenant de Dieu sur terre, est là pour ça, car sa mission est d’élever la vertu du peuple. Au contraire, la république ne fait que s’adresser au cerveau reptilien, conduisant à encourager toujours plus toutes les dépravations morales.
Voilà pourquoi tous les hommes doivent se convertir, à commencer par les chrétiens. Continuer à vénérer la république, c’est vivre dans l’idolâtrie.
L’actualité nous montre tous les jours que le conflit va croissant. Nous allons vers un affrontement violent entre ces deux camps. C’est inévitable.
Rejoignez donc le combat royaliste