L'état lamentable de notre système scolaire
Le gouvernement Macron envisage de créer une année préparatoire en Université pour préparer les bacheliers à suivre un cycle de l’enseignement supérieur. On croit rêver : « ma voiture est en panne, alors j’achète une nouvelle voiture ». On en est là. Pourquoi ? Parce que même Macron, qui prétendait conduire une politique de réformes énergique, n’a même pas le courage de reconnaître que c’est tout le système scolaire avant le baccalauréat qu’il faut réformer.
Selon les résultats du classement PISA 2016, la France arrive 26ème sur 70 pays. En 2012, elle avait terminé 25ème. L’enseignement français ne cesse donc de se dégrader. Ainsi 2 500 000 personnes ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Et pourtant l’école est obligatoire. Et si, parmi ceux-ci, il y a des étrangers, comment se fait-il qu’on les accepte en France alors qu’ils ne peuvent occuper aucun poste de travail ?
Revenons aux conditions d’entrée dans l’enseignement supérieur. Macron n’ose pas mettre en place un système de sélection parce que le gouvernement sait qu’il aura toute la France contre lui et qu’il risque même de se faire destituer, tant la colère est grande. Mais pourquoi les parents veulent-ils absolument voir leur enfant suivre un cycle d’enseignement supérieur ? Parce qu’ils pensent que c’est la condition nécessaire pour que leur enfant ne soit pas chômeur…
On tombe là dans une contradiction. Une économie ne peut pas fonctionner avec 90% de cadres et 10% d’employés ! Il y a en France environ 40% de personnes ayant au moins le niveau du baccalauréat. Donc, pour qu’il n’y ait plus de chômage, l’économie française devrait fournir, en gros, 60% d’emplois peu qualifiés et 40% d’emplois qualifiés. Mais il faudrait pour cela : 1) que l’enseignement professionnel soit plus développé qu’il ne l’est ; 2) que la part de l’industrie dans le PIB soit non pas de 10% mais de 30 ou 40%. Il faudrait aussi que les enseignants – dont une large proportion est issue de Mai 68 – ne dénigrent pas l’industrie mais encouragent les jeunes à y travailler.
Sans industrie, pas de réforme possible de l’Enseignement
Mais on ne peut réindustrialiser la France qu’à deux conditions : 1) en allégeant les règlementations qui pèsent sur notre agriculture et notre industrie ; 2) en réinstaurant un certain niveau de protectionnisme.
Cela ne peut se faire dans le cadre de la république parce que celle-ci est dirigée depuis deux cents ans par des francs-maçons qui veulent le développement du mondialisme, ce qui est à l’opposé du principe de subsidiarité.
Seul un roi pourra prendre les mesures nécessaires, car il n’est pas lié par les résultats électoraux.
Vive le roi Louis XX