L'école anti-France
Lors de la mise en place du nouveau gouvernement par Edouard Philippe, il a semblé à beaucoup de nos compatriotes que le nouveau ministre de l’Education Nationale, Michel Blanquer, était enfin l’homme du retour aux enseignements fondamentaux, tout particulièrement l’apprentissage de la lecture en primaire par la méthode syllabique et la maîtrise du calcul élémentaire.
Curieusement, il annonça sa volonté d’établir des classes d’un maximum de 12 élèves en CP et en CE1, ce qui pouvait réjouir bien des parents d’élèves. Que nenni ! Son objectif concernait avant tout les pauvres enfants d’immigrés qu’il fallait absolument chouchouter pour qu’ils puissent un jour surpasser dans les études les enfants d’autochtones. Ainsi, le 28 août dernier, notre ministre s’est rendu à Mayotte, une île complètement envahie par une immigration massive, pour annoncer à ses habitants l’affectation d’un budget de 500 millions d’euros pour moderniser les classes et les cantines.
Autre annonce tout aussi inquiétante : Jean-Michel Blanquer marque sa volonté d’enseigner les langues étrangères dès l’âge du primaire, notamment l’arabe, et de rendre obligatoire l’apprentissage de l’anglais. Que de bonnes idées, dira-t-on, voilà un ministre qui se préoccupe d’adapter nos enfants au monde moderne, c’est-à-dire multiculturel ! Malheureusement, tout ceci se fait au détriment de la maîtrise de la langue française, puisque, déjà bien avant lui, d’autres ministres « géniaux » de l’Education Nationale ont progressivement supprimé 700 heures d’enseignement du français dans le cycle secondaire. Le résultat pratique est que nombre de jeunes ingénieurs rédigent des rapports complètement incompréhensibles, simplement parce qu’ils ne savent pas construire des phrases.
Et la « cerise sur le gâteau », c’est que notre nouveau ministre envisage de faire appel à des locuteurs natifs grâce à un système de type ERASMUS pour enseigner les mathématiques et l’histoire-géographie en anglais.
C’est un plan de disparition progressive de la langue française
Quand on sait que Jean-Michel Blanquer est franc-maçon, on comprend tout. Toute la politique de l’Education Nationale depuis des décennies est pilotée par la franc-maçonnerie, qui œuvre pour la mise en place, à terme, d’un gouvernement mondial. Et pour cela il faut détruire toutes les identités nationales.
Que faire, quand on sait à quel point il est difficile de chasser du pouvoir une secte qui tient entre ses mains le pouvoir médiatique ? Réponse : il faut abolir le monopole de l’Etat sur l’Education nationale, qui devrait d’ailleurs s’appeler « instruction nationale » car c’est encore un abus de pouvoir de voler aux parents leur rôle d’éducation de leurs enfants. Depuis Jules Ferry, on nous explique que ce monopole a pour but d’assurer l’égalité de l’enseignement pour toutes les couches sociales. Mais en fait, ce monopole est utilisé dans un but idéologique : modeler les esprits des enfants de manière à les formater dans le sens voulu par la secte mondialiste.
La seule solution est « l’école libre », ce pour quoi se sont déjà battu un million de parents d’élèves en défilant dans la rue en 1984. Malheureusement, à cette époque, les évêques catholiques ont dénaturé le mouvement et ont enfermé le système scolaire confessionnel, dit « sous contrat », dans le carcan de l’Education Nationale puisque les chefs d’établissements se voient imposer les enseignants nommés par le rectorat et non ceux qu’ils voudraient choisir.
Pour mettre en place « l’école libre », il faut que le budget de l’Education Nationale soit redistribué aux parents d’élèves sous forme d’un « chèque scolaire » dont le montant est proportionnel au nombre d’enfants de la famille concernée. Ensuite les parents reversent ce chèque scolaire à l’école de leur choix. La différence entre école publique et école privée est ainsi gommée.
Bien entendu, cela ne change rien à la rémunération des enseignants payés par l’Etat : simplement leur fiche de paie est établie par l’établissement scolaire dans lequel ils travaillent. De plus, tout enseignant participe à l’élaboration de la pédagogie de l’établissement qui l’accueille plutôt que de se voir imposer la pédagogie enseignée dans les structures de l’Education Nationale. C’est, pour lui, beaucoup plus valorisant.
Ajoutons qu’ainsi les établissements auront en particulier la liberté d’intégrer un enseignement religieux dans les écoles, ce qui se fait depuis longtemps en Belgique, où les enfants bénéficient d’un tel enseignement, à raison de deux heures par semaine, depuis les premières classes du primaire jusqu’au baccalauréat.
En avant pour l’école libre !