Le mondialisme, c'est quoi ?
Tout a commencé au 17ème siècle, époque à laquelle la famille Rothschild avait établi son propre système de collecte de renseignements, en mettant sur pied un vaste réseau d’espionnage, composé d’une multitude d’agents secrets. Ce réseau servit à Nathan Rothschild pour multiplier sa fortune en annonçant une fausse nouvelle concernant la bataille de Waterloo.
Nathan Rothschild arriva en Angleterre au moment du blocus continental. Une partie de l’armée britannique était basée en Espagne. Or le Duc de Wellington, qui les commandait, n’arrivait pas à verser leur solde aux soldats, car les banques espagnoles et portugaises ne voulaient pas se faire payer en livres sterling. Il lui fallait donc de l’or. Nathan eut l’idée de se procurer de l’or. La Compagnie des Indes orientales avait un lot d’or, mais le gouvernement britannique trouvait le prix trop élevé. Nathan acheta l’or et en augmenta encore le prix. Le gouvernement anglais dut se résigner à acheter cet or, et Nathan fit un énorme bénéfice.
Après la bataille de Waterloo, Nathan remportait la domination de la City. La Banque d’Angleterre était entre ses mains. En France, sous le règne de Louis XVIII, James Rothschild réussit à prendre le contrôle du système financier français. En Autriche, la banque de Salomon Rothschild put progressivement jouer un rôle essentiel dans le financement de l’économie autrichienne. En 1848, Salomon dominait déjà l’économie et les finances de l’Autriche.
Alexander Hamilton entretenait des relations étroites avec les Rothschild. En 1789, il fut nommé premier Secrétaire au Trésor des Etats-Unis. Or, en 1791, les Etats-Unis vivaient une crise économique que le président Washington n’arrivait pas à juguler et qui menaçait ses projets à long terme. Hamilton présenta alors au Sénat et à la Chambre des Représentants un projet de loi de privatisation de la banque centrale. Washington voulut y opposer son véto mais finit par céder. Ainsi est née la première banque centrale privée.
Tout commence dans la mystérieuse île Jekyll Island : le 22 novembre 1910, les banquiers les plus importants du pays s’y sont donné rendez-vous. Ils possédaient au total 1/6ème de la richesse mondiale. Parmi eux, Paul Warburg, membre du CFR (une société de pensée) de 1921 à 1932, dirige les débats. Ordre du jour : rédiger le Federal Reserve Act. La cession dura neuf jours. La principale difficulté consistait à dissimuler au public la volonté des banquiers new-yorkais de contrôler la Banque Centrale. C’est pourquoi on trompa les députés en l’appelant « Réserve Fédérale » (la FED). Dans la précipitation, la veille de Noël 1913, la loi est adoptée. La grande majorité des membres du Congrès n’avait tout simplement pas eu le temps de lire le texte en détail. Ainsi la banque centrale américaine est en réalité un consortium des plus grandes banques internationales.
Voilà comment le cartel des grandes banques internationales contrôla le monde
C’est la mise en application de la célèbre formule de Mayer Amschel Rothschild : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois ».
Le 3 août 1914, au lendemain de la création de la FED, la banque Rothschild transmet à Morgan un message lui recommandant de mettre à disposition de la France 100 millions de dollars de crédit pour qu’elle achète du matériel militaire aux Etats-Unis. En septembre 1915, un prêt franco-anglais de 500 millions de dollars est lancé par Morgan au nom de la FED. Le montant total des prêts accordés aux Alliés se monte à 3 milliards de dollars avec, en plus, une avance de 6 milliards de dollars pour acheter aux USA des marchandises d’exportation. En avril 1917, les Etats-Unis entrent en guerre, et la dette nationale passe de 1 à 25 milliards de dollars en 4 ans. Une bonne affaire pour les banquiers !
Sans ces prêts, la guerre n’aurait pu être financée ; elle n’aurait tout simplement pas eu lieu
Les banquiers européens et ceux de la FED tiennent une réunion secrète en 1928 et décident de provoquer un afflux d’or de 500 millions de dollars vers l’Europe. Ensuite la FED décide de baisser les taux d’intérêts de 4% à 3,5%. En 1928, elle distribue 60 milliards de dollars au bénéfice des banques membres, ce qui leur permet d’accorder des crédits. L’équivalent or de cet argent équivaut à six fois la quantité d’or en circulation dans le monde ! Les gens étaient encouragés à investir toutes leurs économies dans les actions. Le 9 août 1929, la FED augmente les taux d’intérêts jusqu’à 6%. Les spéculateurs sont immédiatement pris au piège et un vent de panique se développe, les ordres de vente balayent l’ensemble du marché boursier. En deux mois, 160 milliards de dollars partent en fumée.
C’est ce que les banquiers appellent « la tonte des moutons »
L’objectif final des banquiers : abolir l’étalon or afin qu’il n’y ait pas de limite à l’inflation, qui est le moyen le plus rapide de voler l’argent du peuple. Après 5000 ans de référence à l’or, il n’était pas simple d’établir la décorrélation de la monnaie par rapport à l’or. C’est pourquoi il fallut trois étapes :
1) En 1933, Roosevelt abolit la relation traditionnelle de change direct entre l’or et le dollar (le Gold Standard), pour le remplacer par un échange indirect (le Gold Exchange Standard). Néanmoins, la conversion or-dollar est maintenue sur le marché international.
2) En 1945, instauration du système de Bretton Woods : remplacement du Gold Exchange Standard par le Dollar Exchange Standard, qui rattache les monnaies des autres pays au dollar, puis le dollar à l’or.
3) Seules les banques centrales étrangères purent échanger leurs dollars contre de l’or, jusqu’en 1971, date à laquelle les Etats-Unis décrètent la non convertibilité du dollar en or et instaurent les taux de change flottants.
Ce système des taux de change flottants permet aux Etats-Unis, qui contrôlent l’émission de dollars, de faire marcher la planche à billets aussi souvent qu’ils le veulent. Ainsi ils peuvent acheter à tous les pays des marchandises qu’ils paient en monnaie de singe.
Le camp mondialiste, que nous appelons pour simplifier « l’oligarchie mondialiste », n’intervient pas seulement sur les plans économique et politique. Il intervient aussi au niveau sociétal. C’est ce que nous verrons dans une deuxième partie.